Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, dans le cadre de sa visite bilatérale à Moscou, a tenu plusieurs rencontres importantes avec la direction russe, et à la fin de la semaine, il prévoit de se rendre à Kyiv

Chas Pravdy - 27 mai 2025 10:49

Pendant cette période, la Turquie cherche à jouer un rôle de médiateur dans les processus diplomatiques complexes qui se déroulent autour du conflit entre l’Ukraine et la Russie, et elle a l’intention de renforcer ses efforts pour établir un dialogue entre les parties. Selon l’agence Reuters, le chef de la diplomatie turque se trouve actuellement à Moscou dans le cadre d’une visite officielle de deux semaines. Le lundi, premier jour de sa visite, il a rencontré le président Vladimir Poutine, ainsi que le principal représentant diplomatique russe dans les négociations avec l’Ukraine, le ministre des Affaires étrangères Vladimir Medinsky. Le mardi, une rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, est prévue, ce qui marquera une étape supplémentaire dans la série de contacts diplomatiques entre la Russie et la Turquie. D’après des sources diplomatiques, lors des négociations à Moscou, le haut responsable turc a discuté avec la direction russe des initiatives récemment menées en vue de rechercher des solutions pour mettre fin à l’agression militaire et restaurer la paix en Ukraine. Parmi ces initiatives figuraient notamment les résultats des négociations d’Istanbul du 16 mai, visant à favoriser une résolution diplomatique du conflit. Une source turque a ajouté que lors des discussions ministérielles, l’accent a été mis sur le développement futur des événements liés à cette question cruciale. Selon les informations, lundi, les officiels russes ont déclaré que le principal sujet des pourparlers avec Fidan serait les relations bilatérales, tout en ne négligeant pas la situation en Ukraine. D’après les données publiées, la Turquie souligne résolument son rôle potentiel de médiateur, se disant prête à participer aux processus diplomatiques et à contribuer à la résolution du conflit. Avant la visite de Fidan, il a été rapporté qu’Ankara continue de souligner sa volonté d’agir en tant que médiateur neutre et de proposer ses plateformes pour les négociations. En particulier, les diplomates turcs envisagent de renouveler leur proposition de créer les conditions pour un dialogue entre l’Ukraine et la Russie. Dans ce contexte, les pays cherchent également à impliquer d’autres potentiels médiateurs, notamment les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, le Qatar et Oman, qui sont également considérés comme des plateformes potentielles pour les négociations. Par ailleurs, dans l’espace informationnel russe, des déclarations indiquent que Moscou ne voit actuellement pas l’intérêt de mener des négociations avec l’Ukraine via le Vatican. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné que la participation du Vatican à de tels processus est « illégitime » et ne correspond pas aux intérêts réels de Moscou. Cela témoigne de la complexité et de la tension des consultations diplomatiques en cours dans la recherche de solutions pour résoudre le conflit. Globalement, la situation autour de la médiation potentielle de la Turquie dans la résolution du conflit demeure tendue et multiforme. Après sa rencontre avec Poutine à Moscou, Hakan Fidan compte fournir à l’Ukraine des informations détaillées et peut-être contribuer à ouvrir de nouvelles plateformes pour les négociations. Il est attendu que sa visite à Kyiv devienne une étape clé dans la promotion d’initiatives diplomatiques visant à rechercher une paix stable et durable. En même temps, tous les acteurs restent prudents, et le processus diplomatique demeure très complexe et imprévisible, ce qui témoigne d’une crise profonde dans les relations entre les pays et de la nécessité de rechercher de nouvelles approches et formats pour résoudre le conflit.

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