Cette semaine pourrait s’avérer décisive en ce qui concerne de nouvelles sanctions contre la Fédération de Russie, car le gouvernement américain étudie activement les mécanismes de pression supplémentaires sur le Kremlin

Chas Pravdy - 27 mai 2025 02:02

Selon des sources non officielles, qui se réfèrent à des médias américains, notamment au Wall Street Journal, l'administration du président Donald Trump envisage la possibilité de mettre en place des mesures restrictives supplémentaires dès cette semaine. Cette décision fait partie d'une stratégie plus large visant à influencer le dirigeant russe Vladimir Poutine et à l'inciter à adopter des mesures plus flexibles lors des négociations sur l'Ukraine. Selon des sources, la motivation principale pour une telle démarche est le profond mécontentement de Trump concernant les actions actuelles du Kremlin. L'équipe présidentielle estime que les actions de Poutine, notamment les attaques armées et l'approche agressive envers l'Ukraine, ne suscitent pas chez les États-Unis une volonté de faire des concessions. De plus, Trump serait, selon certaines sources, mécontent du rythme des pourparlers de paix, qui ont été engagés depuis longtemps entre Kyiv et Moscou. C'est pourquoi différentes options de pression sont envisagées, parmi lesquelles il est possible qu'il n'y ait pas de nouvelles restrictions bancaires, mais d'autres instruments et mesures pour accélérer la conclusion d'un accord. Cependant, il est souligné dans le texte que la décision concernant les sanctions n'est pas encore définitive : il existe une possibilité que Trump préfère simplement ne pas les mettre en œuvre. Quoi qu'il en soit, le leader américain semble, en cette période, fatigué des efforts pour trouver une résolution pacifique et pourrait envisager un scénario où les États-Unis pourraient temporairement se retirer du processus si, à son avis, les efforts se révèlent infructueux. Cela crée une incertitude quant à la stratégie future de Washington et à son soutien militaire et diplomatique à l'Ukraine. Selon des informations du Wall Street Journal, au cours des dernières semaines, Trump a littéralement résisté à la pression pour signer de nouveaux paquets de sanctions demandés par ses supporters, et il a traîné derrière des mesures plus strictes, notamment concernant le secteur bancaire russe. Cependant, sa position sur la situation a été influencée par plusieurs considérations clés. Premièrement, son antipathie envers le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qu'il a accusé, selon lui, d'"encourager le conflit". Bien que Kyiv insiste officiellement sur la nécessité d’un cessez-le-feu, Trump estime que le soutien de Zelensky à ce processus ne fait qu'aggraver le conflit. Deuxièmement, la réflexion du leader américain inclut également une opinion sur les sanctions en général. Trump est convaincu que des restrictions supplémentaires contre la Russie ne peuvent pas réellement freiner ses actions militaires, mais compliqueraient globalement les efforts pour restaurer les liens économiques entre les États-Unis et la Russie à l'avenir. Le troisième facteur est une préférence personnelle : Trump pense, selon ses déclarations, qu'il connaît Vladimir Poutine et qu'il peut le convaincre si des négociations personnelles ont lieu. Cependant, ces dernières événements ont contredit cette idée — le président russe a refusé la semaine dernière de signer un accord de cessez-le-feu, ce qui a semé le doute quant à la ferme volonté de Poutine de faire des concessions. Il convient de noter qu’avec cette dernière déclaration, Trump a fait une sortie remarquée concernant la situation sur le front en Ukraine. En réaction aux dernières frappes russes, l'ancien ambassadeur des États-Unis à l’ONU a souligné que la Russie se moque du monde et des efforts américains pour parvenir à la paix. Trump a exprimé sa préoccupation que Moscou semble ne valoriser que la force et pense que le monde regarde silencieusement le conflit. Il a également fait une déclaration inattendue concernant un éventuel soutien juridique ou politique aux sanctions dans les prochains jours. Le contexte de cette situation comporte de nombreux éléments — de l’accusation ouverte contre Poutine de vouloir occuper toute l’Ukraine jusqu’aux propos de Trump qui qualifie le président russe de "méchant" et affirme, semble-t-il, de le comprendre. Il est aussi important de rappeler que le leader américain a à plusieurs reprises exprimé son insatisfaction face aux actions de la Кремль, notamment dans le contexte des frappes nocturnes contre les régions ukrainiennes. Selon des informations officielles, les forces russes ont lancé, dans la nuit du 25 mai, une attaque combinée contre plusieurs régions ukrainiennes à l'aide de près de 370 dispositifs de frappe aérienne et de missiles. Ces attaques ont fait 12 morts, endommagé plus de 80 bâtiments, et blessé une soixantaine de civils. Par ailleurs, le front diplomatique reste également tendu. L’ambassadrice de l’Union européenne en Ukraine, Catherine Materno, a déclaré que les actions russes montrent de plus en plus l’indifférence du Kremlin face à l’opinion internationale et aux efforts de la communauté mondiale pour la paix et la stabilité. Elle a souligné que Moscou ignore cyniquement les stratégies de sanctions, tandis que les négociations internes et la pression diplomatique semblent vaines. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Olaf Wadenfühlen, a insisté sur la nécessité d’accroître la responsabilité de la Russie et d’obtenir des conséquences réelles, et non symboliques, pour son agression — appelant l’Occident à agir avec plus de détermination et à prendre des mesures pour que Poutine comprenne la véritable portée de sa guerre.

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