Ukraine a obtenu le droit de mener des frappes profondes sur le territoire de la Russie — Merts a annoncé une étape importante dans le soutien militaire

Dans une déclaration inattendue et importante, le chancelier allemand Friedrich Merz a ouvert un nouveau chapitre dans la diplomatie militaire concernant l’Ukraine. Selon lui, quatre pays occidentaux majeurs — l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis — ont levé les restrictions concernant la portée de l’armement qu’ils fournissent aux forces armées ukrainiennes. Cela signifie que l’armée ukrainienne a désormais le droit de mener des frappes à distance, y compris contre des cibles militaires russes, des bases et d’autres installations militaires, ce qui change radicalement la situation sur le front. Merz a indiqué cela lors d’une émission sur la chaîne publique allemande WDR Europaforum, ce qui a suscité beaucoup de résonance dans les milieux politico-militaires européens. Le premier vice-ministre allemand a souligné qu’au cours des derniers mois, les restrictions concernant la portée des frappes de l’armée ukrainienne constituaient des facteurs limitant les capacités de l’Ukraine dans sa lutte. Maintenant… tout a changé. Merz a déclaré : « Il n’y a plus aucune interdiction pour effectuer des frappes de haute précision à grande distance ». Il a insisté sur le fait que l’armée ukrainienne a désormais le droit d’attaquer des cibles militaires même en profondeur dans le territoire russe. Selon le chancelier, c’est « une étape clé et décisive » dans la conduite de la guerre, qui ouvre de nouvelles possibilités pour la défense de l’Ukraine, la capacité de détruire l’ennemi à distance plus grande, et qui modifie l’équilibre des forces sur le front. Merz a souligné que la Russie, pour sa part, mène une tactique impitoyable contre la population civile ukrainienne. Selon lui, la Russie bombarde systématiquement les villes, détruisant quartiers résidentiels, crèches, hôpitaux et domiciles de personnes âgées. Dans ce contexte, il a particulièrement insisté sur le fait que l’Ukraine, contrairement à l’agresseur, est orientée vers la défense de la population civile et respecte les principes humanitaires. « Nous valorisons et soutenons fortement cette position, pour qu’elle demeure et continue ainsi », a-t-il affirmé. La discussion sur la portée et les types d’armes fournis à l’Ukraine devient particulièrement actuelle face à la perspective d’une guerre prolongée. Il ne faut pas oublier que dès novembre 2024, l’ancien président américain Joe Biden a autorisé pour la première fois l’armée ukrainienne à utiliser des armes de longue portée, notamment des systèmes américains, sur le territoire russe. Selon les médias, cela concernait la possibilité de frapper la région de Kursk, en réponse à une intensification des hostilités de la part de la Russie et même à l’engagement des forces de la Corée du Nord dans le conflit. Cette décision ouvrait la voie à un renforcement considérable des capacités ukrainiennes pour atteindre des cibles en profondeur dans le territoire ennemi, et créait de nouvelles perspectives pour renforcer la défense de Kiev. Il convient de rappeler qu’avant d’accéder au pouvoir, Friedrich Merz était un critique actif de son prédécesseur, le chancelier Olaf Scholz, et plaidait pour des actions plus décisives concernant l’armement de l’Ukraine. En particulier, il critiquait vivement le refus des autorités allemandes de fournir à l’Ukraine les systèmes de missiles Taurus, qu’il considérait comme une erreur stratégique. Cependant, après son arrivée à la direction, il a progressivement modifié sa rhétorique. Aujourd’hui, Merz souligne que la décision de livrer tout type d’armes est une question qui doit être coordonnée non seulement au sein de la politique intérieure, mais aussi avec les alliés de l’OTAN et de l’Union européenne. Il ne cache pas qu’il préfère éviter de discuter publiquement des modèles spécifiques d’armement, préférant se concentrer sur la diplomatie et les consultations militaires. Globalement, cette nouvelle peut être considérée comme un signe de changement dans la politique européenne et américaine à l’égard de l’Ukraine, ainsi que comme la preuve que l’Occident est prêt à continuer de soutenir Kiev dans sa lutte contre l aggression russe, en lui fournissant un arsenal plus large et des capacités accrues pour une défense efficace. Par ailleurs, cette actualité renforce aussi la discussion sur l’escalade du conflit et la tension géopolitique, car l’ouverture à la possibilité de frappes en profondeur en Russie pourrait avoir des conséquences de long terme pour la stratégie des deux camps et la stabilité de la région.