Le ministre de la Défense des Pays-Bas, Ruben Brekelmans, a annoncé que le pays qui accueillera le sommet de l’OTAN en juin à La Haye souhaite trouver un moyen d’inclure le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy à l’un des événements clés de l’Alliance

Cette décision a suscité un vif intérêt et des réflexions sur les futurs formats de rencontres, car il était auparavant prévu que le sommet constitue traditionnellement une plateforme pour des dirigeants de haut niveau de tous les États membres de l’OTAN. Par ailleurs, il semble que cette fois, les organisateurs envisagent de limiter la présence des invités de marque lors des sessions plénières ouvertes. Selon Brekelmans, des démarches active sont en cours pour intégrer dans le programme du sommet Zelenskyy et d’autres représentants officiels de l’Ukraine. Il ne s’agit pas d’une intervention officielle en séance, comme lors des sessions générales auxquelles participent habituellement les leaders de 32 pays de l’OTAN, mais plutôt de contacts informels ou de rencontres séparées pouvant souligner le soutien à l’Ukraine dans sa lutte pour la sécurité et son intégration dans l’alliance. Le ministre a ajouté qu’outre les défis éventuels, l’Ukraine, en tant qu’invité souhaité, sera prise en considération dans le contexte de La Haye. Selon des sources, l’année dernière, lors du sommet de Washington, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a déjà rencontré en personne les dirigeants de l’OTAN. Il avait alors rejoint une discussion collective avec d’autres représentants. Cependant, cette année, la situation pourrait être différente — d’après les médias, les organisateurs ont l’intention de réduire la durée du sommet et d’exclure d’éventuelles ouvertures de format pour un large public. Cette décision serait liée à des enjeux politiques internes et à la volonté d’éviter d’éventuels conflits diplomatiques, notamment avec Washington, où, à cause du scandale entourant Donald Trump, une réduction de la coordination opérationnelle est envisagée. Lors d’une émission télévisée sur WNL op Zondag, Brekelmans a évoqué la possibilité d’une rencontre avec Zelenskyy sous une forme non conventionnelle. Il a refusé de préciser si cela concernerait une session séparée, une rencontre bilatérale ou un échange informel, mais a indiqué que le format pourrait varier. Quant à la participation du président américain Donald Trump à la partie la plus active du sommet, Brekelmans a répondu qu’il n’était pas encore confirmé si celui-ci assisterait à ces événements, soulignant : « Aux Pays-Bas, Zelenskyy est toujours un invité souhaité, quel que soit le format. » Lors de cette déclaration, Brekelmans a également exprimé son soutien à l’adhésion future de l’Ukraine à l’OTAN, insistant sur le fait que les perspectives d’intégration de l’Ukraine dans l’alliance militaire sont « irréversibles ». Bien que l’administration américaine ait précédemment formulé des réserves quant à une intégration rapide de l’Ukraine dans l’OTAN, Brekelmans a assuré qu’il n’y avait pas de changements significatifs sur ce sujet. En réponse aux questions des journalistes, il a mentionné que même sous l’administration Biden, aucune déclaration n’a été faite indiquant que ce processus pourrait se concrétiser dans un avenir proche — tout évolue conformément au calendrier prévu. Un autre aspect concerne la possible préparation d’une mini-déclaration pour le sommet à La Haye, qui pourrait être adoptée sans mention directe de l’Ukraine. Par conséquent, la question du niveau d’attention que l’OTAN entend consacrer à la question ukrainienne se pose. Par ailleurs, aux États-Unis, peu avant, un vote a eu lieu en faveur du développement d’une telle politique, niant toute rumeur sur une possible opposition à l’invitation de l’Ukraine à participer aux événements annuels de l’organisation. En résumé, malgré les péripéties politiques européennes et internationales, le soutien à l’Ukraine restera au centre des préoccupations lors du futur sommet de l’OTAN à La Haye. Bien que des restrictions de format soient prévues, des sources diplomatiques soulignent que les autorités ukrainiennes continueront de rechercher une participation active dans les processus d’expansion et de renforcement de la coopération avec l’alliance. Cela témoigne de la volonté de Kiev de maintenir l’attention de la communauté internationale sur les enjeux de la sécurité et de la souveraineté de l’Ukraine face aux défis mondiaux et aux intérêts stratégiques de l’OTAN.