En Russie, on rapporte l’intention de transmettre à Kiev un « mémorandum » concernant une éventuelle cessation des hostilités et une résolution du conflit sur le territoire de l’Ukraine dans les prochains jours

Selon le vice-président du Conseil de la Fédération, Konstantin Kosachev, le travail sur ce document est à sa phase finale, et la Moscou officielle a l’intention de transmettre ses propositions à la partie ukrainienne dans les plus brefs délais, afin de lancer le processus de règlement diplomatique. D’après les informations qu’il a communiquées, la touche finale dans la préparation du mémorandum a déjà été apportée, et dans les prochains jours, Moscou prévoit de transmettre ses propositions à Kiev. Il ne précise pas de dates exactes, mais assure que le document est en phase de finalisation. Par ailleurs, il souligne que le travail progresse activement et dans le respect de délais stricts, afin de ne pas retarder le processus et de ne pas perdre de temps dans les efforts diplomatiques. Rappelons qu’auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que Moscou est déjà « à un stade avancé » dans le travail sur le mémorandum relatif à la cessation des hostilités en Ukraine. Il a également ajouté que les dates exactes de la deuxième étape des négociations entre la Russie et l’Ukraine n’ont pas encore été fixées. Cela signifie que le processus diplomatique reste en phase de discussions actives, et que les responsables politiques des deux côtés n’ont pas encore annoncé d’accords définitifs. Lors de déclarations récentes, le Kremlin continue d’annoncer sa disposition à coopérer et à faire des concessions à Kiev, en proposant la signature d’un mémorandum envisageant la possibilité d’instaurer un cessez-le-feu pour une période déterminée. Le chef de la Russie, Vladimir Poutine, a indiqué que la Russie est ouverte à la négociation et prête à travailler sur un document susceptible de contribuer à réduire les tensions et de garantir un processus de cessez-le-feu indépendant et contrôlé. L’idée d’un arrêt des hostilités et d’une « pause » dans le conflit constitue un aspect central des efforts diplomatiques actuels. Il est également important de noter que, selon Poutine, les contacts entre les groupes de négociation, notamment ceux liés aux rencontres à Istanbul, « ont été relancés ». Cela donne des espoirs que les discussions pourront retrouver une nouvelle dynamique, bien qu’aucune date précise pour la prochaine étape n’ait été communiquée officiellement. L’implication de l’Ukraine dans cette situation ne reste pas en dehors de l’équation. Le 19 mai, le président Volodymyr Zelensky a exprimé sa position concernant le mémorandum et les futures négociations. Selon lui, Kiev attend la version officielle en russe du document proposé. Ce n’est qu’après avoir reçu et analysé cette version que la partie ukrainienne pourra formuler ses propres propositions et visions pour une résolution du conflit. Zelensky a souligné qu’il reste ouvert au dialogue et souhaite trouver une solution garantissant la sécurité et la stabilité sur le territoire ukrainien. Il a ajouté que l’Ukraine est prête à des négociations sérieuses, mais exige de la Russie une honnêteté et une transparence totales dans tous les processus diplomatiques. Dans l’ensemble, la préparation de ce qui pourrait devenir un mémorandum reste encore complexe et en évolution. Bien que les déclarations officielles évoquent des progrès dans le travail et une nouvelle dynamique dans les efforts diplomatiques, la progression vers une résolution durable du conflit n’est pas encore visible. Il est crucial que les deux parties restent ouvertes au dialogue, en restant notamment fidèles à leurs engagements de proposer et de rendre transparentes leurs démarches. Cela pourrait constituer la première étape vers une cessation des combats et vers la recherche d’une solution à long terme assurant paix et sécurité dans la région.