Voici la traduction du texte en français :

Chas Pravdy - 23 mai 2025 12:32

Déclarations retentissantes de Lavrov : la Russie affirme que le mémorandum concernant la paix en Ukraine est en « étape avancée », mais les délais pour la rencontre restent encore flous Le ministre des Affaires étrangères de la Russie, Sergueï Lavrov, a annoncé des progrès importants dans le travail sur un éventuel mémorandum avec l’Ukraine concernant la résolution du conflit. Ces déclarations du chef du département diplomatique russe ont été faites dans un contexte d’incertitude sur les perspectives de futures négociations et en l’absence de dates précises, ce qui crée une tension supplémentaire dans le processus de recherche de la paix. Selon Lavrov, les cercles diplomatiques russes se trouvent déjà en « étape avancée » de coopération pour la préparation du document correspondant. En réponse aux questions des journalistes, il a laissé entendre que leur équipe avait déjà achevé une étape importante du travail, et qu’il ne restait plus qu’à harmoniser tous les aspects techniques. Cependant, le ministre a souligné qu’il n’y a pour l’instant aucune précision concernant les délais pour la tenue du second cycle de négociations, et que leur coordination pourrait encore prendre un certain temps. Lavrov a également noté qu’il ne sait pas quand exactemen les délégations russo-ukrainiennes pourront se retrouver à la table des négociations pour la deuxième fois. Concernant le lieu potentiel de la rencontre, il a exprimé un scepticisme réservé quant à l’idée de tenir cette réunion au Vatican. Selon lui, cela serait « peu élégant », car pour discuter des questions relatives à la suppression des causes profondes du conflit, il faut rechercher une plateforme correspondant au statut de l’importance des négociations. Pour l’instant, le lieu de la prochaine série de pourparlers reste inconnu : c’est ce qu’a indiqué le porte-parole du président Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. Selon lui, la date précise et le lieu de la rencontre ne sont pas encore déterminés, ce qui maintient longtemps la diplomatie dans un état d’incertitude. Contexte : fin mai, un sommet important entre l’Occident et la Russie a eu lieu. À cette occasion, l’ex-président américain Donald Trump, se trouvant aux États-Unis, a mené une rencontre de deux heures avec le président russe Vladimir Poutine. À l’issue de cette réunion, Trump a déclaré que l’Ukraine et la Russie commenceraient « immédiatement » des négociations sur la cessation des hostilités, laissant entendre une possible avancée dans la résolution diplomatique du conflit. Poutine, pour sa part, a souligné que la Russie était prête à coopérer avec la partie ukrainienne pour préparer un mémorandum pouvant prévoir une trêve temporaire. Selon lui, les contacts entre les groupes de négociation, qui se sont rencontrés à Istanbul, auraient été relancés, ce qui ouvre d’autres possibilités pour le dialogue diplomatique. Par ailleurs, Volodymyr Zelensky a indiqué que l’Ukraine attendrait la version russe du possible mémorandum pour pouvoir formuler sa propre vision et position. Il a souligné qu’une fois que la Russie proposera un texte précis du document, la partie ukrainienne pourra faire les démarches nécessaires et définir sa stratégie. Dans l’ensemble, face aux récents événements et déclarations diplomatiques, de nouveaux espoirs se forment quant à un possible retour au processus de négociation. Cependant, la question de savoir si les parties parviendront à s’accorder sur tous les détails, y compris la date et le lieu de la rencontre, demeure encore sans réponse. L’incertitude inquiétante contribue à maintenir la tension autour du conflit, ce qui a des implications préoccupantes pour la sécurité de la région et la recherche d’un paix durable en Ukraine.

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