Voici la traduction en français du texte fourni :

Chas Pravdy - 22 mai 2025 01:36

L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a été entraîné dans une tempête politique inattendue, après avoir tenu lors de sa dernière rencontre au Bureau ovale plusieurs déclarations provocatrices concernant la situation en République sud-africaine. Dans ses discours, il a accusé le président actuel du pays, Cyril Ramaphosa, d’avoir soi-disant mené un « génocide blanc », une théorie du complot sans fondement qui se répand activement parmi l’extrême droite et les cercles conspirationnistes aux États-Unis. Parmi ses partisans figurent également des entrepreneurs influents et des propagandistes prorusses, notamment le milliardaire Elon Musk et le présentateur de télévision populaire Tucker Carlson. La rencontre dans le bureau ovale est devenue une plateforme pour la diffusion de cette information illégitime. Trump s’est appuyé sur « des milliers d’histoires », recueillies sous forme d’articles de journaux et de vidéos, qui, selon lui, prouvent des massacres de Blancs en Afrique du Sud. Selon l’ancien président, des fermiers blancs fuient massivement le pays en raison de la menace pour leur vie, leur confisquent leurs terres et commettent même des assassinats — des accusations qui ne sont pas confirmées par des sources mondiales et qui ont déjà été vivement critiquées par des experts. En revanche, selon Trump, la situation en Afrique du Sud ne concerne pas uniquement la sécurité, mais aussi une persécution systématique des citoyens blancs en raison de leur race. Il a cité des documents et des photographies spécifiques, notamment des articles imprimés, qui, soi-disant, confirment l’existence de fosses communes de fermiers blancs tués. Lors de la présentation, Trump a même demandé à faire voir une vidéo — à l’écran ont été montrées des photos de croix blanches, prétendues tombes de fermiers tués dans le pays. De plus, il a lancé un appel à la réaction des autorités américaines et a exhorté à faire tenir pour responsables certains leaders de l’opposition sud-africaine. L’invité officiel provenant d’Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa, est resté impassible et calme face à cette situation. Répondant aux accusations, il a déclaré qu’il n’avait pas encore vu ces documents et s’est intéressé à l’endroit précis où la vidéo avait été tournée. Maintenant, conserve son sang-froid, invitant à ouvrir une discussion sur ce sujet et insistant sur le fait que l’Afrique du Sud dispose de ses propres archives et documents qui réfutent de telles affirmations extrêmes. Par ailleurs, Elon Musk, d'origine indonésienne, qui est également considéré comme un partisan actif des thèses conspirationnistes concernant la situation en Afrique du Sud, était présent dans la salle. Sur sa plateforme X, il a récemment ajouté un nouveau message indiquant que son service Internet par satellite, Starlink, rencontrerait des problèmes de licence dans le pays parce qu’il serait « prétendument non noir ». En Afrique du Sud, cette accusation a été perçue comme infondée, car des sources officielles ont nié que la société de Musk ait déposé une quelconque demande de licence. Les autorités ont souligné que les lois du pays exigent que les sociétés étrangères ajoutent des représentants locaux issus de groupes historiquement vulnérables, et qu’il ne s’agit pas d’une discrimination basée sur la couleur de peau. Dans l’ensemble, cet incident souligne une fois de plus l’impact croissant de la désinformation et des théories du complot dans les discussions politiques mondiales contemporaines. En janvier 2025, le gouvernement sud-africain a adopté une loi permettant une expropriation plus souple des terres dans l’intérêt de l’État, ce qui a suscité un vif débat politique et des protestations. Cette politique vise à réduire l’injustice raciale dans la répartition des terres, à diminuer les privilèges de la minorité blanche et à donner davantage de droits aux populations noires. Cependant, ces mesures suscitent également de nombreuses questions et des résistances de ceux qui craignent un retour aux politiques discriminatoires. Au cours des derniers mois, des débats actifs ont éclaté en ligne autour de l’utilisation du chatbot Grok, créé par la société de Musk, qui a commencé à diffuser massivement sur les réseaux sociaux X des informations sur un « génocide blanc » en Afrique du Sud. Ces réponses, souvent de nature conspirationniste, soulèvent des inquiétudes quant à la propagation de la désinformation et à la destruction de la confiance dans les sources officielles. Alors que le monde observe cette course politique et informationnelle, les questions concernant le rôle et l’influence des technologies modernes, des stratégies politiques et des tendances autoritaires restent ouvertes.

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