Le 27 mai à Bruxelles, se tiendra la prochaine réunion du Conseil de l’Union européenne, au cours de laquelle sera examiné l’un des sujets les plus complexes et contestés — la possible privation du droit de vote de la Hongrie au sein de l’Union européenne

Cette décision constituera une étape supplémentaire dans une campagne large visant à répondre aux violations des valeurs sur lesquelles repose la communauté européenne, notamment dans le contexte des processus politiques internes et des défis extérieurs, tels que le conflit avec la Russie. Des sources indiquent que l’ordre du jour du Conseil prévoit la discussion de l’application de l’article 7 du Traité sur l’Union européenne — un outil qui prévoit la possibilité de privation temporaire du droit de vote d’un État membre dans les institutions de l’UE si celui-ci ignore systématiquement les valeurs fondamentales de l’Union. Cela signifie qu’en cas de confirmation des violations, une mesure aussi radicale pourrait être officiellement appliquée, comme la restriction des droits de la Hongrie dans les processus décisionnels de l’Union. Lors de cette réunion du Conseil de l’UE pour les affaires générales, les ministres aborderont pour la deuxième fois en quelques années la situation en Hongrie dans le cadre de la neuvième initiative depuis le début du recours à l’article 7 contre Budapest, initiée en septembre 2018 à l’initiative du Parlement européen. Selon les documents dont "European Pravda" a obtenu copie, huitième audience concernant la situation en Hongrie est prévue. Ce processus fait partie d’un suivi prolongé de la situation dans ce pays, qui attire de plus en plus l’attention en raison de ses réformes internes et de sa posture en politique étrangère. Conformément au mécanisme juridique européen, l’article 7 prévoit la possibilité de suspendre certains droits d’un État membre, y compris son droit de vote, si celui-ci est déclaré coupable de violations systématiques des valeurs fondamentales de l’Union européenne — démocratie, liberté de justice, respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Il s’agit d’une mesure extrême appliquée uniquement lorsque les violations deviennent systémiques et durables, servant de signal pour corriger la situation ou, en l’absence de changement, pour envisager la suspension du statut de membre. Au cours des derniers mois, l’attention portée à la politique hongroise a particulièrement augmenté. En particulier, après que Bruxelles a clôturé en mai 2024 l’affaire contre la Pologne, également en cours d’examen à l’article 7, la Hongrie reste le seul pays de l’UE faisant l’objet d’une procédure de sanctions officielle. Ce fait souligne la gravité et la tendance à la pression juridique et politique sur Budapest dans le contexte des rappels sur la nécessité de respecter les valeurs communes. Selon les informations rendues publiques, en avril 2025, le ministre estonien des Affaires étrangères, Magnus Tsahkna, a déclaré publiquement que le processus de privation du droit de vote de la Hongrie à Bruxelles approche en réalité de sa phase finale, en raison du blocage que Budapest opère concernant les décisions relatives à la Russie. Cette question fait l’objet de discussions constantes dans les milieux diplomatiques, étant donné que ce mécanisme constitue un outil important pour assurer la responsabilité dans le respect des valeurs communes. Pour en savoir plus sur l’application de l’article 7 et la situation concernant la réalité hongroise, consultez l’article archivé de "European Pravda" intitulé « Sanctions contre la Hongrie », qui analyse en profondeur le contexte politique et juridique de ce processus. Il est important de rappeler que de telles démarches s’inscrivent dans les efforts de l’UE pour renforcer le système de contrôle du respect futur des valeurs communes et pour consolider l’unité parmi ses membres face aux défis des réformes internes et de l’agression extérieure. Ainsi, le 27 mai à Bruxelles, nous pourrons voir comment les institutions de l’UE réagiront face à la situation en Hongrie et si elles iront plus loin dans l’application des mesures punitives les plus sévères, susceptibles de modifier l’équilibre des forces au sein de la communauté européenne. Cette décision aura des conséquences à long terme sur la politique d’unité et le respect de l’État de droit dans les pays membres de l’Union européenne.