L’administration de Donald Trump a suspendu le droit du Harvard University d’admettre des étudiants étrangers, ce qui met en danger leur statut légal aux États-Unis
Cette décision a suscité un vif débat dans les milieux éducatifs et juridiques du pays, car désormais, les étrangers qui étudieraient auparavant dans ce centre humanitaire prestigieux doivent chercher des établissements alternatifs ou risquer de perdre leur statut légal international. Cela a été rapporté par l’agence Reuters, citant la ministre de la Sécurité intérieure des États-Unis, Kristjen Neom, qui a publié cette décision inattendue et très radicale. Selon les informations officielles, cette ordonnance prévoit la cessation de la certification du programme d’échange étudiant international, qui permettait aux étudiants étrangers d’étudier à Harvard dans le cadre légal. La ministre de la Sécurité intérieure a accusé l’université d’inciter « à la violence, à l’antisémitisme et de collaborer avec le Parti communiste chinois ». Elle a souligné : « Pour les universités, il s’agit d’un privilège, non d’un droit. Elles n’ont pas le droit automatique d’admettre des étudiants étrangers ni d’en tirer des ressources financières importantes, qui contribuent à alimenter les budgets de plusieurs milliards de dollars de l’établissement ». Précédemment, cette situation est devenue encore plus complexe et tragique pour l’université. Il est notamment connu que le ministère américain de la Santé et des Services sociaux a déjà mis fin au financement de la bourse de Harvard, d’une valeur de plus de 60 millions de dollars. La principale raison invoquée pour une telle mesure radicale est l’échec supposé de l’université à lutter contre la montée de l’antisémitisme et la discrimination au sein de la communauté étudiante et académique. De plus, en mars dernier, en raison de l’incertitude financière causée par la politique de l’administration Trump, Harvard a annoncé une suspension temporaire du recrutement de nouveaux enseignants et membres administratifs. Cela a suscité des inquiétudes dans de nombreux milieux universitaires, car la crise financière pourrait avoir des conséquences négatives sur la recherche académique et la réputation mondiale de Harvard. En avril, Harvard avait intenté une action en justice contre l’administration présidentielle, accusant la Maison-Blanche de mesures arbitraires visant à réduire le financement fédéral de la recherche universitaire. La plainte évoquait la volonté de l’administration de punir l’université pour aurait-il prétendument protéger ses droits constitutionnels et limiter la liberté académique. Selon les juristes de Harvard, ces actions constituent une nouvelle manifestation de pression politique et une violation des normes légales. Globalement, cette situation ouvre une large discussion sur les possibilités et obligations des universités américaines dans le domaine de l’éducation internationale, tout en remettant en question la politique de l’administration Trump concernant le contrôle des organisations éducatives et humanitaires dans le pays. Par ailleurs, pour les étudiants étrangers, notamment ceux qui avaient déjà prévu ou commencé à préparer leur parcours à Harvard, cette nouvelle représente une entrave à leurs ambitions éducatives et un défi dans leur recherche de nouvelles voies académiques. L’avenir de la coopération internationale et de l’ouverture des États-Unis aux étudiants étrangers est aujourd’hui en grande question, surtout dans un contexte de tension politique et de politique intérieure à Washington.