À Kharkiv, un employé du Centre Territorial de Constitutionnement et de Soutien Social (TЦК), qui a frappé un homme au ventre lors d’un contrôle de documents près de la rue Primorska, a reçu une suspicion d’acte de hooliganisme

Chas Pravdy - 21 mai 2025 15:55

Cela s’inscrit dans le cadre de la réaction des forces de l’ordre face à un incident ayant suscité une large resonance publique et des discussions sur les réseaux sociaux. L’enquête sur l’incident a été lancée après la diffusion d’une vidéo montrant un conflit désagréable entre un militaire et un résident civil. Selon les informations officielles, l’incident contesté s’est produit lors du travail d’un groupe mobile d’alerte des réservistes militaires. Selon la police de la région de Kharkiv, lors du contrôle des documents, un employé du TЦК, agacé par les paroles ou le comportement du citoyen, a utilisé la force physique en le frappant au ventre. La victime était un habitant local — un professeur d’histoire de la ville — qui a déposé une plainte auprès de la police pour crime. Des cas de réaction rapide des forces de l’ordre ont été enregistrés : des enquêteurs sous la guidance procédurale du procureur spécialisé de Kharkiv dans le domaine de la défense de la région Est ont ouvert une procédure pénale en vertu de l’article 296, partie 1, du Code pénal ukrainien — hooliganisme. Selon la législation en vigueur, la sanction de cet article prévoit une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans, ce qui indique la gravité et le danger social d’un tel acte. À ce jour, le suspect a été informé de sa suspicion pour l’infraction. Selon la police, les employés et les enquêteurs réagiront fermement à toute violation des droits des citoyens et ne négligeront pas les situations suscitant une resonance sociale. C’est une étape importante pour la protection des droits légitimes des citoyens de la ville et le maintien de l’ordre public. L’historique du conflit comporte des aspects intéressants. Le 11 mai, le Centre Territorial de Constitutionnement et de Soutien Social de la région de Kharkiv a lancé une enquête interne en raison de la publication d’une vidéo correspondante sur les réseaux sociaux. La vidéo montre comment un militaire du TЦК frappe un homme civil au ventre dans la rue Primorska. Selon la position officielle du département, le conflit a été causé par des "actions provocatrices du citoyen", mais la propre utilisation de la force physique est déjà condamnée par la direction. La déclaration ajoute également qu’il est inacceptable toute violence de la part des employés du service. Le 13 mai, le maire de Kharkiv, Ihor Terekhov, a indiqué dans ses réseaux médiatiques que la victime de cette histoire était un professeur d’école, qui, lors de l’incident, a remis ses documents confirmant son droit à un report de la mobilisation. Cela confirme que l’homme remplissait ses devoirs et exerçait ses droits conformément à la législation. L’enquête est en cours, et les forces de l’ordre soulignent que tous les événements feront l’objet d’une étude approfondie pour établir la vérité objective et porter la responsabilité aux coupables. Cet incident a suscité un vif débat sociétal sur le respect de la légalité et des droits des citoyens lors des mesures de mobilisation. À Kharkiv et dans d’autres régions du pays, la police promet de renforcer la surveillance à l’égard des agents pour prévenir de tels cas à l’avenir. Par ailleurs, la société attend une enquête juste et objective pour punir les responsables et prévenir les violations lors de l’exercice de leurs fonctions par les membres des structures de défense. Ce nouvel épisode souligne à nouveau l’importance de préserver les droits des citoyens indépendamment des circonstances et du rôle dans le domaine de la défense du pays. Il est attendu que la justice agisse de manière responsable et n’ignore pas l’évaluation appropriée du fait de l’usage de la force physique contre la population civile.

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