Voici la traduction en français du texte fourni :

Chas Pravdy - 20 mai 2025 14:49

--- Le Verkhovna Rada de l’Ukraine a soumis au parlement un nouveau document historique — un projet de résolution visant à condamner à l’unanimité et à reconnaître officiellement la République populaire démocratique de Corée (RPDC) comme un État agressor. Cette initiative a été une réaction à la montée des signes et des faits de coopération militaire croissante entre Pyongyang et le Kremlin dans le contexte de la guerre russo-ukrainienne, qui dure déjà plus d’un an et a eu des conséquences catastrophiques pour le peuple ukrainien et le territoire. Selon le projet de loi n° 13301 présenté au parlement, les autorités ukrainiennes appellent la communauté internationale à reconnaître les activités de la Corée du Nord comme criminelles, dirigées contre les fondements du droit international, et à appliquer des mesures efficaces pour y mettre fin. Le document met particulièrement en évidence la coopération militaire étroite entre la RPDC et l’État agressor, la Russie, qui inclut la fourniture d’armes, de matériel, de munitions et d’autres soutiens militaires nécessaires pour mener des opérations de combat sur le territoire ukrainien. Dans leurs appels aux organisations internationales telles que l’ONU, l’Union européenne, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, l’OTAN et les parlements d’autres pays, les députés ukrainiens accusent la Corée du Nord de participation de facto à la guerre aux côtés de la Russie. Selon les analyses fournies par l’Institut coréen d’analyse de la défense (KIDA), il a été établi que la Russie a reçu au moins 4 millions de projectiles d’artillerie, ainsi que des missiles, des obusiers et diverses autres technologies militaires. Selon des experts, les profits de Pyongyang issus de cette coopération militaire pourraient dépasser 20 milliards de dollars américains, ce qui remet en question même les normes diplomatiques et juridiques les plus strictes du monde moderne. D’après le texte du projet de résolution, il est évident que l’activité de la RPDC dans cette guerre viole non seulement les normes politiques et éthiques, mais aussi les principes fondamentaux du droit international, notamment la Charte des Nations unies et la résolution de l’Assemblée générale « Sur la définition de l’agression » (n° 3314). Le document appelle la communauté internationale à agir de manière coordonnée pour contraindre la direction nord-coréenne à cesser tout soutien militaire à Moscou, à arrêter la livraison d’armes et à prévenir toute escalade supplémentaire du conflit, qui a déjà entraîné de grandes souffrances humaines et destructions en Ukraine. Une attention particulière est accordée à la nécessité d’imposer des sanctions supplémentaires contre la RPDC, de renforcer la pression diplomatique et économique sur le régime de Pyongyang afin de l’empêcher de prendre toute mesure favorisant la guerre contre l’Ukraine. Cela constitue une étape essentielle pour couper toute possibilité de soutenir les actions militaires de Moscou dans ce pays non libre. Un événement marquant a été la déclaration, le 19 mai à Séoul, de l’ancien président du Tribunal pénal international, Son San Hyon, qui a souligné qu’il existait des raisons absolument suffisantes pour que l’Ukraine engage une procédure pénale officielle contre une haute personnalité du régime de Kim Jong Un. Il s’agit de la participation de la RPDC dans la guerre menée par la Russie, dans le but d’aider Moscou à s’implanter sur le territoire ukrainien, ce qui constitue une violation flagrante du droit international et des méthodes de conduite des hostilités. Les gouvernements et les structures diplomatiques ukrainiens sont convaincus que cette initiative du Verkhovna Rada constituera un signal important pour le monde entier : le pays ne restera pas en marge de la lutte mondiale pour la primauté du droit international et la sécurité. La reconnaissance de la RPDC comme État agressor n’est pas seulement un acte formel, mais aussi un signal pour renforcer la politique de sanctions visant à isoler le régime de Pyongyang et à prévenir une éventuelle extension du conflit. Il convient de noter que cette initiative doit encore être soutenue dans les cercles diplomatiques et faire l’objet d’une réponse appropriée de la part de la communauté internationale. En effet, le conflit sur le sol ukrainien est devenu l’un des enjeux mondiaux les plus importants du moment, et l’engagement actif de l’Ukraine dans cette direction contribuera à attirer encore davantage l’attention sur le rôle et la responsabilité de toutes les parties impliquées dans cette agression. La signature et l’adoption d’une telle résolution marquent une nouvelle étape dans la lutte pour la justice et l’ordre international, à laquelle l’État ukrainien consacrera tous ses efforts pour parvenir à une victoire définitive. ---

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