Пavlo Durov, cofondateur du messager populaire Telegram, a déclaré ouvertement sa volonté de témoigner devant la justice concernant une éventuelle ingérence étrangère dans les élections présidentielles en Roumanie

Cette décision s’inscrit dans la continuité logique de la tension politique dans le pays, qui a récemment attiré l’attention non seulement des médias nationaux mais aussi de la communauté européenne. Sur sa page du réseau social X (anciennement Twitter), Durov a indiqué qu’il « était prêt à se déplacer et à témoigner à tout moment si cela pouvait contribuer à la protection de la démocratie roumaine contre les influences extérieures ». Ses propos interviennent dans un contexte de discussions actives et de suspicions concernant une potentielle ingérence étrangère dans le processus électoral, ainsi que dans les luttes politiques autour des résultats du scrutin. Par ailleurs, en Roumanie, une nouvelle étape de débat politique s’est ouverte autour des résultats du second tour de l’élection présidentielle. Le leader du parti d’extrême droite AUR, Georges Simion, malgré l’annonce officielle de la victoire de son adversaire – le maire de Bucarest, Nicuşor Dan – a initié le dépôt d’une plainte devant la Cour constitutionnelle demandant d’annuler les résultats du vote. Selon les procédures légales, cette affaire pourrait mener à de nouveaux procès et à l’examen d’éventuelles irrégularités durant le scrutin. Dans la presse, des informations sont apparues selon lesquelles, juste avant le vote, lorsque les citoyens du pays se rendaient aux urnes, les services secrets français menaient des activités intensives liées au contrôle de l’espace informationnel dans le pays. Plus précisément, il s’agissait d’une demande du service de renseignement extérieur français, dirigé par Nicolas Lerner, pour interdire certains comptes de réseaux sociaux supposés être liés aux forces d’extrême droite roumaines. La diplomatie française a rapidement rejeté ces accusations, les qualifiant de sans fondement et de politisées. Indépendamment des confirmations ou démentis, la situation autour des élections en Roumanie reste tendue. En même temps, Simion a accepté sa défaite et a félicité son rival pour sa victoire. Cela s’est produit mardi, dans le but d’éviter un conflit interne potentiel et des violences. Toutefois, les motifs de cette démarche restent sujets à débat et analyses, en particulier en raison du niveau de tension dans la société et des perspectives pour d’éventuelles actions juridiques et politiques futures. Entre-temps, les observateurs et analystes mondiaux soulignent que la situation en Roumanie est un exemple frappant de la façon dont les processus politiques internes sont mêlés à des influences informationnelles et diplomatiques extérieures. Les soupçons d’ingérence d’États étrangers, les accusations de falsifications et la contestation politique forment un tableau complexe qui pourrait donner le ton pour les événements et décisions à venir dans ce pays européen. La résonance autour de ces incidents et les déclarations de Pavlo Durov ont suscité une large mobilisation sociale, attiré l’attention de la communauté internationale et soulevé des questions sur la transparence des processus électoraux et le rôle des forces extérieures dans les conflits politiques internes dans les pays d’Europe centrale et orientale.