La société civile et le spectre politique de la Roumanie continuent à débattre activement des résultats des dernières élections présidentielles, qui ont été clôturées par l’annonce officielle de la victoire du maire de Bucarest, Nicușor Dan
Cependant, parmi plusieurs évaluations et commentaires de la part des forces politiques, une attention particulière a été attirée par la décision de la force politique d’extrême droite — le parti AUR et son leader, Djorje Simeon, à qui l’on prête une approche assez opposée face à la situation du pays. Au début, après la clôture du scrutin, Djorje Simeon a publiquement reconnu sa défaite et félicité son adversaire pour sa victoire. Cela constituait un signal d’acceptation des résultats ; cependant, quelques jours plus tard, sa position a changé de façon radicale. Il est connu que le chef de l’AUR a annoncé son intention de contester les résultats de l’élection devant la Cour constitutionnelle du pays, en se référant aux mêmes motifs qui avaient auparavant conduit à l’annulation des résultats du premier tour des élections municipales de l’année dernière. Selon les informations publiées par « La Vérité Européenne », citant le site HotNews.ro, Simeon affirme qu’il n’a subi aucune défaite et que son équipe ne s’est pas rendue. Selon lui, les Ukrainiens continuent de le soutenir et luttent pour leur idée, malgré les résultats du vote. « Nous ne sommes pas vaincus. Nous ne renonçons pas. Personne ne nous a battus. Le peuple roumain s’est réveillé et ne compte plus dormir. En hommage aux 5 millions de citoyens qui ont placé leur voix en notre faveur, je voudrais déclarer : nous resterons dans la lutte », ont cité ses propos. Une particularité de sa déclaration est également qu’il a promis de contester l’enregistrement de Nicușor Dan comme président en exercice devant la Cour constitutionnelle. Cette décision, selon Simeon, sera fondée sur les mêmes motifs qui ont précédemment causé l’annulation des résultats électoraux en décembre 2022 — à savoir, des supposés violations ou ingérences dans le processus de vote. En particulier, le politicien a exprimé son inquiétude concernant le tourisme électoral en provenance de Moldavie, ainsi que des tentatives d’ingérence de la part de l’État français. Il a évoqué des témoignages publiés sur Telegram, où il aurait été question d’ingérence du gouvernement français dans le processus électoral pour censurer les voix des citoyens roumains. « Les témoignages d’un utilisateur de Telegram, évoquant une ingérence de la France dans nos élections, sont évocateurs. J’exige que le fondateur de ce canal réponde avant que les élections ne soient reconnues comme légitimes », a insisté Simeon. Tout en soulignant que, bien que ses tentatives de contester les résultats puissent s’avérer vaines, il ne renonce pas à sa position et a promis de lutter jusqu’au bout. Un aspect significatif est également que le leader de l’AUR a déclaré que son parti ne participerait pas aux processus politiques ultérieurs, notamment aux réunions du nouveau gouvernement élu et à la cérémonie d’investiture. Cela peut être interprété comme une manifestation de protestation et de non-reconnaissance des processus administratifs et judiciaires qui conduisent à la formation d’un nouveau pouvoir. Il convient de rappeler qu’auparavant, Simeon avait déjà reconnu sa défaite lors des élections et félicité la victoire de Nicușor Dan. Il expliquait sa décision par le besoin de préserver la paix civile et d’éviter les conflits : « Nous avons évité un bain de sang dimanche — c’est important, mais cela ne signifie pas qu’il faut nous prendre pour des imbéciles », déclarait le politicien dans un entretien avec la presse. En conclusion, l’analyse de ses déclarations et actions permet de constater que la lutte politique dans le pays se poursuit, et que la question de la légitimité des élections reste ouverte à la discussion et à l’examen juridique. Le comptage des voix, qui s’est terminé par l’annonce officielle des résultats, a montré que le candidat des forces pro-européennes, Nicușor Dan, a obtenu plus de 53,60 % des suffrages, ce qui l’a rendu légitimement le nouveau chef de l’État. La thématique et les conséquences de ces événements ont une importance considérable non seulement pour la Roumanie, mais aussi pour la société européenne dans son ensemble, puisque les élections dans les pays voisins continuent à constituer un indicateur clé des tendances politiques et géopolitiques dans la région. Une analyse approfondie de ces événements et de leur impact sur l’avenir de la politique roumaine peut être consultée dans des articles analytiques et des études spécialisés, notamment dans le document « La Roumanie choisit l’UE : pourquoi les élections présidentielles des pays voisins sont devenues une sensation à l’échelle européenne ».