La Grande-Bretagne, la France et le Canada ont lancé une menace précise contre Israël, menaçant d’appliquer des sanctions en réponse à la nouvelle offensive militaire à Gaza, soulignant leur désaccord avec l’escalade du conflit et appelant à un arrêt immédiat des hostilités

Chas Pravdy - 20 mai 2025 08:41

Ces principales puissances occidentales ont exprimé leur position dans une déclaration commune publiée sur les sites officiels des gouvernements, insistant sur la nécessité de se concentrer sur l’aspect humanitaire et de garantir la sécurité de la population civile. La déclaration des dirigeants de la Grande-Bretagne, de la France et du Canada condamne fermement toute extension des opérations militaires israéliennes dans le secteur de Gaza. Il s’agit d’une préparation à l’imposition de sanctions si le gouvernement israélien ne modifie pas sa position actuelle. « Nous nous opposons fermement à toute tentative d’élargir les opérations militaires à Gaza. Les souffrances humaines ici et maintenant sont extrêmement graves, et nous appelons à la cessation immédiate des hostilités ainsi qu’à l’acheminement sans délai de convois humanitaires vers la population », indique la déclaration conjointe. Ils ont aussi mis en avant la nécessité d’un enlèvement immédiat des otages, qui, selon les auteurs, ont été capturés par des combattants du Hamas le 7 octobre 2023. Les représentants des trois pays appellent à la libération rapide et inconditionnelle de tous les civils, notamment ceux qui ont été pris en otage par cette organisation criminelle. De plus, dans le communiqué, il est question de la responsabilité historique et éthique d’Israël envers la communauté internationale. Après avoir qualifié l’attaque du 7 octobre d’ « atrocité terrifiante », les pays soulignent qu’ils soutiennent le droit d’Israël « à se défendre contre le terrorisme », tout en insistant sur le fait que la réponse militaire de l’État hébreu a récemment dépassé les limites de la proportionnalité. « Nous ne pouvons rester indifférents lorsque le gouvernement de Benjamin Netanyahu favorise une escalade supplémentaire du conflit. Si les opérations militaires israéliennes ne sont pas rapidement arrêtées et si les restrictions à l’aide humanitaire ne sont pas levées, nous examinerons la possibilité de prendre des mesures supplémentaires », indique la déclaration. Par ailleurs, les dirigeants de ces trois pays réaffirment leur opposition à toute tentative d’expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie. Ils insistents sur le fait que de telles actions sont illégales selon le droit international et sapent les perspectives d’une création d’État palestinien viable, tout en mettant en danger la sécurité des deux peuples. « Nous sommes prêts à mettre en œuvre des sanctions ciblées en réponse à toute violation du statu quo et à toute construction illégale. Nos pays restent fermement engagés en faveur d’une résolution pacifique et appellent les deux parties au dialogue et à la retenue », conclut la déclaration conjointe. Ainsi, les gouvernements de ces trois nations influentes ont confirmé leur soutien inébranlable à Israël dans la lutte contre le terrorisme, tout en appelant à la retenue et au respect des normes internationales pour éviter une escalade supplémentaire du conflit, qui a déjà coûté la vie à au moins plusieurs centaines de civils et provoqué une crise humanitaire à Gaza. Ils menacent d’intensifier la pression par des sanctions et de prendre le contrôle de la situation si la politique du gouvernement israélien en matière de combats et de restrictions humanitaires ne change pas. Mais la question demeure : les efforts diplomatiques pourront-ils sauver la situation d’une aggravation ? C’est une question ouverte pour l’avenir, qui nécessite une réaction rapide et résolue de la communauté internationale.

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