Au Kremlin, ils ont officiellement démenti la possibilité d’une préparation rapide ou coordonnée d’un « mémorandum » avec l’Ukraine, soulignant que ce processus n’a pas de délais précis et ne peut pas avoir lieu dans un avenir proche

Chas Pravdy - 20 mai 2025 02:38

Dans une déclaration faite par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ils ont mentionné les conséquences de l’appel téléphonique entre le président américain Donald Trump et le leader russe Vladimir Poutine, au cours duquel ont été abordés des sujets relatifs à de futurs accords avec l’Ukraine, notamment d’éventuels documents concernant un cessez-le-feu. Peskov a assuré, dans cette optique, qu’aucun accord concernant le lieu et le format des prochains contacts entre la Russie et l’Ukraine n’a été conclu pour le moment. Il a notamment souligné que « aucune décision concrète n’a été prise concernant la localisation de la coopération avec la partie ukrainienne », et a ajouté que la question de la préparation de tout mémorandum lié au cessez-le-feu « reste ouverte ». « Il n’y a pas et il ne peut pas y avoir de délais. Bien sûr, tout le monde souhaite faire cela le plus rapidement possible, mais la vérité réside dans les détails », a déclaré Dmitri Peskov dans le cadre de sa position officielle. Ces mots alimentent les spéculations et hypothèses largement répandues dans les médias concernant de possibles progrès rapides dans les négociations diplomatiques, tout en rassurant que le Kremlin official n’a pas encore défini de scénario précis. Le porte-parole n’a pas évité le sujet des causes profondes de l’invasion russe de l’Ukraine, évoquant à nouveau la volonté de la Russie de rechercher des solutions pour régler le conflit. « Tous souhaitent une sortie de crise aussi rapide que possible, et la Russie aussi s’efforce d’éliminer les préconditions qui ont mené au début de la guerre », a ajouté Peskov, en soulignant que tous les efforts diplomatiques sont en cours, même si sans délais précis. Dans le contexte de ces nouvelles déclarations, Kiev a annoncé qu’il envisageait la tenue de négociations internationales de grande envergure avec la participation de délégations de la Russie, des États-Unis, de l’Union européenne et du Royaume-Uni. Cela ressemble à une recherche de plateformes potentielles pour un dialogue, qui avait été évoqué de manière informelle plus tôt. Rappelons qu’avant cela, le 19 mai, après une conversation téléphonique de deux heures entre Trump et Poutine, une déclaration a été faite selon laquelle l’Ukraine et la Russie « auraient immédiatement » commencé des négociations pour un cessez-le-feu. Poutine a confirmé la volonté de la Russie de travailler sur un document pouvant inclure un éventuel régime de cessation des hostilités, et a indiqué que les contacts entre représentants des deux parties dans le cadre des rencontres à Istanbul « avaient repris ». Parallèlement, certaines sources informaient que Trump avait discuté pendant plusieurs minutes avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Ainsi, les réalités diplomatiques restent actuellement floues, et les déclarations officielles comme non officielles indiquent que le processus de recherche de la paix sera probablement long et incertain. Le Kremlin insiste sur le fait qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas d’accords concrets concernant les délais et le format des éventuels accords, toute la responsabilité de faire avancer le processus reposant sur la recherche de compromis et la désescalade par des démarches diplomatiques encore en cours d’élaboration.

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