Зеленський підтвердив : переговори щодо обміну полоненими «1000 на 1000» із Росією тривають

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a confirmé que les pourparlers pour un échange massif de prisonniers « 1000 contre 1000 » avec la Russie sont en cours. Il a révélé de nouveaux détails sur le processus de négociation avec la Russie en ce qui concerne un échange éventuel à grande échelle de prisonniers de guerre et d’autres personnes détenues. Selon lui, lors des prochaines négociations, il sera discuté d’un format permettant la libération simultanée de milliers de citoyens ukrainiens et russes — le fameux « échange 1000 contre 1000 ». Cette démarche ambitieuse a impressionné les experts ukrainiens et internationaux par son envergure, tout en soulevant plusieurs questions morales et juridiques complexes. Zelensky a souligné qu’au cours des dernières négociations, le sujet de la libération n’a pas été limité aux prisonniers de guerre, mais inclut également les prisonniers politiques et journalistes persécutés en Russie et dans les territoires temporairement occupés par la Russie en Ukraine. Il a cependant insisté sur le fait que toutes les questions n’ont pas encore été abordées en détail, et que l’Ukraine ainsi que ses représentants diplomatiques mettent en avant l’importance de respecter des principes moraux et humanitaires, notamment en ce qui concerne le retour des enfants. « Je ne souhaite pas entrer dans les détails pour l’instant, » a-t-il déclaré. « Il pourrait y avoir des signaux concernant les prisonniers politiques et les journalistes, mais je considère que le retour des enfants est la priorité. Échanger des enfants contre des prisonniers de guerre, c’est injuste et hors la loi, donc nous agissons selon des principes d’humanité. » Il a également précisé que dans la résolution de cette question complexe, joue un rôle essentiel un groupe spécial dirigé par l’ombudsman pour les prisonniers politiques, Dmytro Umerov, assisté par des spécialistes du Service de sécurité de l’Ukraine et du renseignement. Ce groupe élabore les approches et définit le cadre juridique pour ces échanges et procédures humanitaires, en respectant les normes internationales et le droit humanitaire. Les antécédents de ces négociations présentent leurs particularités. Le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Budanov, a récemment déclaré qu’un échange de prisonniers selon le format « 1000 contre 1000 » était tout à fait envisageable et pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine. Selon des informations obtenues par le vice-chef du renseignement de l’Ukraine, Vadym Skibitsky, l’Ukraine travaille activement sur les listes des personnes pouvant être libérées dans le cadre d’un accord potentiel. Rappelons que les délégations ukrainienne et russe ont convenu des détails de tels échanges lors des négociations à Istanbul le 16 mai 2025 — un accord de principe avait été trouvé pour libérer et transférer simultanément 1000 citoyens ukrainiens et 1000 citoyens russes. Le lendemain, 17 mai, les efforts des services de sécurité et du renseignement ukrainiens ont été intensifiés pour préparer la mise en œuvre de cette vaste entente. Selon leurs témoignages, le processus inclut non seulement la formalisation juridique des listes, mais aussi l’organisation de la logistique, la garantie de la sécurité et l’accompagnement humanitaire pour ceux qui seront libérés. L’échange « 1000 contre 1000 » fait l’objet de nombreux débats dans la société ukrainienne et à l’étranger. Il soulève toutefois plusieurs questions concernant les aspects juridiques, humanitaires et les garanties légales pour toutes les parties impliquées. Le calendrier et les détails précis restent encore à définir, mais il est évident que ce projet constitue l’un des plus ambitieux et complexes dans le contexte des accords entre l’Ukraine et la Russie. Les analystes et experts occidentaux insistent sur le fait que la préparation d’un échange aussi massif témoigne du haut niveau des efforts diplomatiques de l’Ukraine et de sa volonté d’obtenir des résultats concrets en matière humanitaire, malgré tous les défis politiques et stratégiques. Ils appellent aussi à une transparence maximale du processus afin d’éviter des tragédies humaines et de préserver la confiance des deux côtés. Dans l’ensemble, ce processus représente une étape naturelle dans la longue et difficile lutte pour le retour de leurs concitoyens et la défense de leurs droits et de leur dignité. Beaucoup reste encore à faire, mais toutes les parties sont disposées à rechercher des compromis, malgré les difficultés et les inconforts. L’Ukraine continue de défendre des principes humanitaires et la justice, espérant que les premiers résultats de cet accord commenceront prochainement, avec le retour chez eux de centaines d’ukrainiens encore en captivité.