Les services de renseignement français démentent les accusations de Durov sur une ingérence dans les élections en Roumanie

Chas Pravdy - 19 mai 2025 18:40

Le Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) de France a officiellement réagi à la déclaration du fondateur de l’application de messagerie Telegram, Pavel Durov, concernant une prétendue ingérence dans l’élection présidentielle roumaine. Sur son canal Telegram, dimanche, Durov a affirmé qu’on lui aurait demandé « de bloquer les voix conservatrices » dans le pays à la veille du processus électoral. Cependant, le renseignement français a nié toute implication dans de telles actions et a réfuté les allégations de pressions exercées de leur part. Selon Durov, le responsable de la DGSE – Nicolas Lerner – lui aurait en mars demandé d’interdire sur Telegram « les voix conservatrices » en Roumanie, ce qu’il aurait refusé. Le fondateur de l'application a souligné que son équipe n’a pas bloqué les manifestants et critiques en Russie, en Biélorussie ou en Iran, et n’a pas l’intention de le faire en Europe. Ces propos ont suscité un vif retentissement public, remettant en question non seulement d’éventuelles ingérences politiques, mais aussi le rôle de Telegram dans le contexte des campagnes électorales modernes. En réponse à ces déclarations, le DGSE a officiellement affirmé ne pas avoir demandé à Durov d’interdire quelconque compte lié au processus électoral en Roumanie. Dans un communiqué officiel, il est précisé que le renseignement français s’est effectivement entretenu à plusieurs reprises avec le fondateur de Telegram ces dernières années, mais uniquement pour lui rappeler la responsabilité de sa société envers la loi en matière de prévention des actes terroristes, de la pornographie enfantine et d’autres activités criminelles. Il s’agit d’un exemple typique de contacts entre services de sécurité et plateformes en ligne dans le but de prévenir d’éventuelles menaces, et non d’une ingérence dans un processus politique. Globalement, la controverse autour de ces déclarations a suscité un large débat concernant les instruments d’influence numérique et le rôle des entreprises technologiques dans les processus électoraux. Pavel Durov lui-même a à plusieurs reprises souligné son attachement aux principes d’indépendance et de liberté d’expression, laissant entendre que toute tentative de pression ou de censure serait inacceptable. Concernant les élections à Bucarest, le résultat final a confirmé la victoire du candidat pro-européen Nikushor Dăn, qui a obtenu plus de 53,60 % des voix et a ainsi reçu un mandat légitime de la part des électeurs. Son adversaire, le politicien d’extrême droite George Simeon, a reconnu sa défaite et a félicité le vainqueur à l’issue du scrutin. Au total, ces événements sont devenus l’un des thèmes les plus discutés dans l’espace médiatique européen, soulignant l’importance de processus transparents et démocratiques dans la politique moderne. Une analyse plus approfondie de la situation et de ses conséquences se trouve dans un article dédié à l’étude des opinions publiques lors des élections roumaines et de leur importance pour l’intégration du pays dans l’Union européenne. Cela confirme une fois de plus à quel point les technologies modernes et les processus politiques sont étroitement liés, façonnant le visage de la démocratie européenne au XXIe siècle.

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