En Russie, la répression contre les militaires ukrainiens se poursuit avec le renforcement des mécanismes juridiques exceptionnels et des actions politiques

Chas Pravdy - 19 mai 2025 15:14

Récemment, les autorités judiciaires russes ont condamné le soldat ukrainien Sergui Chumasov, de la 17e brigade blindée des Forces armées d’Ukraine, à 15 ans de prison pour des accusations de "terrorisme", qui, selon les informations officielles, auraient eu lieu dans la région de Kursk en octobre 2024. L’enquête officielle affirme que le jeune militaire, armé d’un fusil d’assaut AK-74 et d’un lance-grenades, aurait illégalement traversé la frontière russe avec ses camarades et pénétré dans le village d’Olgovka, dans la région de Kursk. Selon les enquêteurs, il aurait miné des routes, menacé d’utiliser des armes, empêchant l’évacuation des habitants locaux et semant le chaos dans la zone. L’arrestation de Chumasov a eu lieu lors des combats, et il a été remis aux autorités russes. Désormais, le militaire ukrainien est poursuivi pour "acte terroriste" et a été condamné à 15 ans d’emprisonnement, dont les trois premières années en prison, le reste de la peine devant être purgé dans une colonie de haute sécurité. La vague de répressions contre les militaires ukrainiens en Russie s’accélère. Auparavant, en janvier 2025, la cour militaire de district ouest de Moscou a prononcé des peines sévères allant de 15 à 16 ans d’emprisonnement à l’encontre de sept Ukrainiens capturés lors de combats dans la région de Kursk. Ces condamnations sont assorties d’accusations de participation aux hostilités et d’"activités terroristes". Par ailleurs, à Rostov-sur-le-Don, des audiences publiques ont été tenues contre 22 militaires du régiment "Azov", qui ont combattu à Marioupol et à l’"Azovstal" durant l’agression russe. Parmi eux, huit femmes, ce qui renforce encore une fois la politique de pression et de répression envers les participants actifs à la défense de l’Ukraine. Des condamnations de professionnels médicaux et de civils continuent également. En novembre 2023, le soi-disant tribunal de la "RPD" (République populaire de Donetsk) a condamné Vitaliy Matviyenko, infirmier de la 36e brigade de reconnaissance motopестиве des Forces armées ukrainiennes, à 30 ans d’incarcération en colonie de haute sécurité. Il s’agit clairement d’un acte à motivation politique pour intimider et montrer la puissance de la Russie dans cette période de conflit prolongé contre l’Ukraine. Ces procès sont dénués de toute légitimité judiciaire réelle et servent uniquement d’outils de pression politique, de intimidation et de discrédit de l’armée ukrainienne. Les autorités russes continuent d’ignorer les normes internationales et les principes des droits de l’homme, utilisant l’injustice et la peur comme moyens pour maintenir leur contrôle sur les territoires occupés et la population ukrainienne. Des tentatives de faire monter la peur persistent, mais les Ukrainiens et la communauté internationale ne restent pas indifférents, exigeant activement une justice équitable pour chaque combattant qui défend la terre et le peuple ukrainiens.

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