En Roumanie, une lutte extrêmement tendue pour le siège présidentiel se poursuit, et actuellement, le candidat favori lors du second tour reste un homme politique pro-européen, Nikushor Dan

Chas Pravdy - 19 mai 2025 00:28

Selon le Centre de dénombrement électoral du pays, à la date d’aujourd’hui, après le traitement de plus de 99,5 % des procès-verbaux des bureaux de vote, son avantage sur son adversaire – le leader prorusse du parti AUR, George Simion – demeure. Cela indique une victoire probable de Nikushor Dan, alors que le vote des citoyens dans ce scrutin pragmatique s’est réparti presque à parts égales – environ 54 % pour lui et environ 46 % pour le rival. Ce résultat a marqué un événement symbolique pour toute la politique régionale, car ces élections ont suscité une importante résonance internationale. Avec cette issue, la Russie a déjà félicité le futur leader – le président Vladimir Zelensky, soulignant l’importance d’un partenariat stratégique entre nos pays. En répondant à l’appel téléphonique du nouveau président, Zelensky a déclaré : « Pour l’Ukraine – en tant que voisin et ami fiable – il est extrêmement important d’avoir un partenaire stable et pro-européen en la personne de la Roumanie. Nous sommes convaincus que ce sera le cas. Grâce à nos efforts conjoints, nous pourrons protéger nos États, renforcer les valeurs européennes et la coopération. Nous traiterons toujours la Roumanie et son peuple avec le plus grand respect, en tenant compte du soutien que nous avons reçu durant les périodes les plus difficiles de notre histoire. Je crois que notre partenariat stratégique, bâti sur la confiance et la compréhension mutuelle, continuera de contribuer à la stabilité, à la sécurité et au bien-être de nos peuples. » Selon des sources officielles, le candidat du parti d’extrême droite prorusse AUR, George Simion, s’est déclaré vainqueur des élections et ne prévoit pas de reconnaître les résultats, qui contredisent les données officielles. Cela crée une tension supplémentaire autour du décompte des voix et de possibles procédures juridiques ultérieures. Il a été précédemment rapporté que des sondages à la sortie des urnes prédisaient la défaite de Simion – le candidat prorusse étant clairement en retard dans le ratio final des voix. Cependant, la décision finale dépendra des votes envoyés par la diaspora roumaine, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur les résultats. Ces résultats électoraux ont suscité une vaste discussion dans les cercles politiques et médiatiques, car la victoire du candidat pro-européen signifie pour la Roumanie un renforcement supplémentaire de ses orientations stratégiques au sein de l’Union européenne et de l’OTAN. Dans le contexte de la sécurité régionale, une telle victoire constitue un signal important dans la lutte contre les influences extérieures et pour la préservation des valeurs européennes dans un pays historiquement divisé entre différentes idéologies. En évoquant les conséquences possibles, les analystes professionnels n’écartent pas que la victoire de Dan pourrait favoriser une politique plus pragmatique vis-à-vis de la Russie et de ses satellites, ainsi que renforcer les processus d’intégration dans la région. Par ailleurs, le candidat prorusse, qui refuse de reconnaître sa défaite, laisse la question ouverte quant à de futurs conflits et tensions internes. Si ce choix est confirmé sur le plan juridique et politique, la scène politique roumaine et la sécurité régionale pourraient connaître des changements ayant des répercussions pour toute la mer Noire. Au cours de la campagne électorale, plusieurs idées sur la future orientation du pays ont été discutées – entre intégration européenne et rapprochement potentiel avec la Russie ou une politique prorusse partielle menée par certains candidats autoproclamés. En somme, les résultats du second tour de l’élection présidentielle en Roumanie constituent un indicateur clé de la direction politique du pays et de sa position concernant la coopération future en Europe et dans la région. La validation officielle des résultats, ainsi que les actions ultérieures du nouveau président, qui devra sans aucun doute équilibrer les défis intérieurs et extérieurs liés à la sécurité et à la stabilité régionale, seront déterminantes.

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