En Israël, les opérations militaires ont de nouveau repris de plus belle — l’armée a lancé une offensive terrestre à grande échelle dans la bande de Gaza

Chas Pravdy - 19 mai 2025 10:56

Cela survient dans un contexte de négociations longues et infructueuses au Qatar concernant un cessez-le-feu, qui n’ont pas abouti, accentuant la tension dans la région et suscitant des préoccupations mondiales. Selon des sources gouvernementales et des analyses de journaux, les forces israéliennes ont annoncé le début d’une action à grande échelle visant à reprendre le « contrôle opérationnel » sur des parties du territoire palestinien dévasté. Selon les représentants de l’armée israélienne, leurs forces ont actuellement « éliminé des dizaines de terroristes, détruit des objectifs stratégiques de l’infrastructure terroriste », et continuent de s’établir dans des positions clés à Gaza. D’après les déclarations officielles, cette opération vise à stabiliser la situation sur ce territoire qui est depuis longtemps en proie au chaos et à la violence. Les services médicaux et de secours ont signalé les conséquences tragiques des frappes nocturnes et diurnes dans les quartiers du nord, du centre et du sud de Gaza — selon les premières données, au moins 130 personnes ont été tuées dans ces frappes aériennes et raids de missiles, dont de nombreuses femmes et enfants. Ces pertes ont augmenté avec l’intensification des combats, et la situation reste tendue, avec de nombreux blessés nécessitant une assistance immédiate. Quelques heures seulement après l’annonce officielle du début de l’opération terrestre, le cabinet du Premier ministre Binyamin Netanyahou a publié un communiqué indiquant qu’Israël autorisait l’entrée de quantités essentielles de denrées alimentaires dans la bande de Gaza. L’objectif est d’éviter une crise humanitaire totale, qui commence déjà à se manifester en raison du blocus et de la pénurie croissante de ressources. Plus tôt dans la journée, le Premier ministre a exprimé sa disposition à négocier avec le Hamas pour un cessez-le-feu. Cependant, ses conditions pour un cessez-le-feu restent inacceptables pour l’organisation islamiste. Israël insiste notamment sur la libération de tous les otages, la destruction des forces du Hamas et la déstructuration des structures de gouvernance à Gaza. Toutefois, selon des sources bien informées, le processus de négociation au Qatar n’a pour l’instant pas abouti à des résultats significatifs. Rappelons que le conflit dans la région s’est intensifié en octobre 2023, lorsque le Hamas a lancé une attaque à grande échelle contre le territoire israélien. Ces actions ont causé la mort de plus de 1200 personnes, principalement des civils, et environ 250 Palestiniens ont été pris en otage par l’organisation. Après ces événements, les forces israéliennes détiennent encore 58 otages, dont une grande partie est considérée comme vivante, tandis qu’environ 30 ont été déclarés morts. Les islamistes cherchent dans les négociations à obtenir une trêve de deux mois, durant laquelle le Hamas s’engagerait à libérer la moitié des otages, tandis qu’Israël devrait libérer des centaines de prisonniers palestiniens et mettre fin au blocus total de la bande de Gaza, en place depuis le début de mars 2023. Sur le plan diplomatique, les efforts visent à obtenir de garanties solides de la part des États-Unis pour assurer le succès des négociations sur une trêve à long terme. Cependant, d’après des sources, aucun progrès substantiel n’a été réalisé d’ici la fin de la semaine : les deux parties sont restées sur leurs positions respectives. Le Hamas, qui a montré quelques concessions la semaine dernière en libérant un otage américano-israélien, joue aussi un rôle crucial dans les calculs politiques et militaires, en appelant à une fin définitive de la guerre et au retrait des forces israéliennes de la région. Il est évident que la tension demeurera, et que la perspective d’une paix rapide reste lointaine. La communauté internationale continue d’appeler les deux camps à la retenue, en tentant de prévenir une escalade encore plus grande du conflit et une catastrophe humanitaire qui prend de l’ampleur dans le secteur de Gaza, qui compte plusieurs millions d’habitants.

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