Ватикан pourrait devenir une plateforme pour les négociations entre l’Ukraine et la Russie – Rubio

Chas Pravdy - 18 mai 2025 01:24

Dans le monde, la tension et les tentatives persistantes de trouver une voie vers la paix en Ukraine refont surface. Selon le secrétaire d’État américain Marco Rubio, le Vatican a la possibilité de jouer le rôle de plateforme neutre pour des négociations diplomatiques entre les pays actuellement en conflit. Il a notamment souligné qu’à l’approche de possibles pourparlers au Vatican, celui-ci serait prêt à accueillir une rencontre directe entre les présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, ainsi que tout autre format alternatif de discussion, incluant des consultations techniques. Rubio a insisté sur le fait que les propositions du Vatican sont généreuses et ouvertes à l’acceptation. Selon lui, cette institution pourrait devenir un espace neutre et confortable pour discuter de la paix, et les pays doivent saisir cette opportunité. « C’est un lieu où toutes les parties peuvent se sentir plus à l’aise, » a déclaré le secrétaire d’État américain dans une interview à CBS News. « J’espère que nous passerons bientôt à des négociations régulières, et que le Vatican pourra jouer un rôle important dans les efforts diplomatiques. » La journaliste qui a conduit l’interview a attiré l’attention sur le fait que la Russie a à plusieurs reprises refusé de participer à des négociations initiées par Kiev et des médiateurs internationaux. Il s’agit notamment des pourparlers à Istanbul, qui, en dépit de toute tentative de leur tenue, ont été confrontés à la réticence de Moscou à respecter ses engagements. Toutefois, Rubio reste optimiste et voit dans les actions de la Russie des signes d’ouverture à la négociation sous certaines conditions appropriées. Le contexte de cette proposition remonte à l’initiative du pape Léon XIV, qui à la fin de l’année dernière a suggéré d’utiliser le Vatican comme plateforme neutre pour des négociations entre l’Ukraine et la Russie. Cela constitue une étape logique face aux échecs des autres plateformes internationales, notamment à Istanbul, où les négociations ukraino-russes, tenues le 16 mai, se sont révélées compliquées et variées. Lors de ces pourparlers, la délégation ukrainienne a déclaré que les représentants russes se comportaient comme des gangsters, et leur chef, Vladimir Medinski, a directement menacé la partie ukrainienne. Il convient de noter que les négociations de Istanbul ont été la première en de nombreuses années à se dérouler dans un format direct. Leur issue a surpris les experts et diplomates : la délégation russe a formulé plusieurs exigences strictes — notamment, le refus de l’Ukraine de toute prétention territoriale ou de paiements de compensation, ce qui est radicalement en contradiction avec la position ukrainienne. Par ailleurs, le Kremlin a déclaré qu’il ne serait disposé à arrêter les hostilités qu’à certaines conditions, ce qui réduit encore davantage les chances d’un compromis rapide. Dans ce contexte, le mouvement diplomatique concernant l’utilisation possible du Vatican ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche de la paix. La semaine dernière, des médias ont rapporté que l’Ukraine et la Russie seraient toutes deux enclines à des négociations dans des endroits géographiques et symboliques neutres. La papauté, grâce à sa réputation de médiateur et d’arbitre spirituel, pourrait servir de plateforme pour réduire la tension et revenir au dialogue. Ainsi, face aux échecs accumulés au fil des ans et à l’escalade de la crise, le format potentiel de négociation au Vatican apparaît comme la seule option crédible pour initier un processus diplomatique réel. Bien entendu, cela nécessite non seulement la volonté des parties, mais aussi une volonté politique forte, une compréhension de l’importance du compromis et un désir sincère de paix. Globalement, la situation reste tendue, mais la possibilité de négociations pacifiques dans un centre neutre, comme le Vatican, devient de plus en plus pertinente. Resteront-ils finalement incapables de trouver un terrain d’entente, voire de poser les bases d’une paix tant attendue ? La question demeure ouverte, mais elle devient chaque jour plus pressante.

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