Le Centre territorial de recrutement et de soutien social (TЦК et СП) de la région de Lviv réagit activement à la vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux, qui a suscité une vive réaction dans la société

Sur l’enregistrement publié le 17 mai, on voit un homme affirmant avoir été arrêté et frappé par des employés de cette institution. La vidéo a rapidement gagné en popularité et a suscité de nombreuses questions concernant d’éventuelles violations des droits de l’homme lors du processus d’enregistrement militaire. Selon les informations fournies par le Centre territorial de recrutement et de soutien social (TЦК et СП) de la région de Lviv, une vérification approfondie est en cours concernant cet incident. Les représentants du centre précisent qu’ils examinent toutes les circonstances de la situation et identifient les militaires impliqués, car toute manifestation d’actes illicites sera examinée et sanctionnée conformément à la législation en vigueur. Une vidéo est également apparue sur les réseaux sociaux dans laquelle un homme, identifié comme Andriï Baglai, âgé de 23 ans, raconte sa tragédie. Selon lui, il a servi dans la Garde nationale d’Ukraine pendant trois ans, mais a dû démissionner pour des raisons de santé. Baglai affirme qu’environ à 23h30 le 16 mai, plusieurs représentants du Centre territorial de recrutement et de soutien social de la région de Lviv l’ont arrêté — selon la victime, environ cinq personnes, qui l’ont emmené en autobus. Andriï raconte qu’au moment de l’arrestation, il a été battu : d’abord sur le dos, ce qui a provoqué une ecchymose, puis, dans le véhicule, il a été traité de manière agressive, avec en plus des coups portés à la tête. La même source indique également que ses téléphones portable lui ont été confisqués. Après cela, les malfaiteurs l’ont détenu dans l’autobus pendant environ une heure. Ce n’est qu’après ses efforts qu’il a pu expliquer qui il était et ce qu’il faisait — affirmant qu’il avait servi dans la Garde nationale, mais était maintenant libéré en raison de problèmes de santé, avec une troisième groupe d’incapacité. Selon lui, les agents du TЦК et du СП avec qui il a parlé lors de l’arrestation lui ont dit qu’ils appartenaient au TЦК de Sykhiv, puis l’ont soudainement libéré et jeté du véhicule. L’homme ajoute qu’on lui a posé à plusieurs reprises des questions incompréhensibles, et ce n’est qu’après une heure qu’on lui a demandé son nom et sa date de naissance. Le Centre territorial de recrutement et de soutien social (TЦК et СП) de la région de Lviv souligne qu’une enquête est en cours concernant cet incident afin de clarifier toutes les circonstances. Les représentants du centre insistent sur le fait que toute utilisation abusive de la force sera rigoureusement examinée et que les responsables seront tenus pour responsables conformément à la loi. Ils expriment également leur engagement à assurer une enquête aussi rapide et objective que possible. La sécurité et la protection des droits des vétérans et des militaires dans la région sont des priorités importantes pour les autorités locales. Cet incident a suscité un vif intérêt public et est devenu un sujet de discussion sur la légitimité de l’usage de la force lors du recensement militaire, ainsi que sur le respect des droits de l’homme dans le domaine de la mobilisation et du service militaire. Les autorités de la région de Lviv promettent d’être transparentes dans leur enquête et de faire tout leur possible pour que de tels incidents ne se reproduisent pas à l’avenir. Elles souhaitent également que les jeunes Ukrainiens ayant servi ou suivant une formation militaire se sentent protégés et confiants dans leurs droits.