Selon les dernières informations des médias occidentaux, notamment le journal Financial Times, le président russe Vladimir Poutine a une nouvelle fois rejeté la proposition de règlement pacifiste du conflit, élaborée par les États-Unis, l’Ukraine et leurs partenaires européens

Chas Pravdy - 17 mai 2025 15:29

Cette nouvelle remet en question la sincérité des intentions de prendre des mesures diplomatiques susceptibles de conduire à la fin de la guerre, qui dure déjà plus d’un an sur le territoire ukrainien. Selon des sources proches de la situation, ce plan de paix, composé de 22 points, a été discuté et officiellement rejeté par la partie russe, notamment lors de la rencontre de l’envoyé spécial de l’ancien président américain Donald Trump, Steffen Vitkoff. D’après leurs récits, des responsables russes de haut rang ont exprimé directement leur refus lors d’un entretien téléphonique avec Vitkoff, ce qui a suscité des interrogations supplémentaires quant à la possibilité d’un règlement diplomatique du conflit actuel. Il est également important de noter que, la veille, ce plan avait été activement discuté lors d’échanges téléphoniques entre la direction de l’Ukraine, des représentants des États-Unis et d’autres acteurs de la diplomatie internationale. Il convient de souligner que ces négociations ont impliqué non seulement des représentants du gouvernement ukrainien — notamment le conseiller du gouvernement Andriy Yermak et le conseiller en sécurité nationale Rustem Umerov — mais aussi des politiciens et experts américains, tels que le sénateur Marco Rubio. La discussion a également réuni l’ancien diplomate et figure clé dans cette situation, Steffen Vitkoff, ainsi que le général Keith Kellogg, ancien commandant des forces de l’OTAN en Europe. De plus, des sources rapportent que la réaction de la partie russe a été si négative que Vitkoff, qui rencontre Poutine depuis au moins février à raison d’au moins quatre fois, a été contraint de reporter temporairement ses plans pour une future rencontre avec le leader du Kremlin, initialement prévue dans un futur proche. Par ailleurs, une personne proche de Vitkoff insiste sur le fait que cette visite planifiée n’est pas encore définitive et pourrait être modifiée ou annulée en fonction de l’évolution des événements diplomatiques. En adoptant une perspective historique, il faut rappeler que la récente visite d’une délégation ukrainienne à Kyiv, le 10 mai, a marqué une nouvelle étape dans les efforts diplomatiques. Lors de cette visite, les leaders de la coalition des “résolus” ont exigé de la Russie, à compter du 12 mai, la mise en œuvre d’un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours. En cas de refus, ils ont souligné leur intention d’appliquer un nouveau paquet de sanctions, en coordination avec les efforts des partenaires internationaux, notamment les États-Unis et l’Union européenne, et ont indiqué que ces mesures seraient synchronisées et coordonnées par les pays participants. Avant cela, des représentants ukrainiens avaient également mené un appel téléphonique en commun avec l’ancien président Trump, renforçant ainsi la pression diplomatique et les efforts pour trouver une solution politique à la crise. Dans l’ensemble, la situation demeure tendue et ambiguë. Le refus de Poutine d’envisager les propositions américaines et ukrainiennes, ainsi que sa réaction négative face aux nouvelles initiatives, indiquent qu’une résolution politique du conflit n’est pas une priorité pour le Kremlin à l’heure actuelle. Cela remet en question la possibilité d’un règlement rapide et nécessite que la communauté internationale poursuive ses efforts diplomatiques et politiques pour parvenir à un compromis et préserver la stabilité mondiale.

Source