Le Ministère des Affaires étrangères ukrainien a confirmé qu’au cours des récentes négociations avec la Russie à Istanbul, la partie russe a soumis des exigences et des déclarations totalement inacceptables pour Kiev

Cette information a été rendue publique par le porte-parole officiel du ministère, Georgiy Tykhiy, qui a souligné que les diplomates ukrainiens ont une nouvelle fois été confrontés à « des choses que nous considérons comme inacceptables ». Toutefois, il a refusé de fournir des détails précis sur le contenu de ces exigences, insistant sur la haute qualification de la délégation ukrainienne dans la conduite des processus de négociation avec la Russie. Selon Tykhiy, les représentants ukrainiens disposent d’une expérience de plus de dix ans dans la participation active aux négociations avec la partie russe — depuis 2014, lorsque le conflit n’en était qu’à ses débuts, jusqu’aux dialogues actuels. « Nous connaissons bien tous les nuances et les difficultés qui surgissent lors de telles négociations, et notre expérience nous aide à réagir correctement à toute déclaration ou exigence de l’autre partie », a-t-il souligné. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a également mentionné que la délégation ukrainienne « a brillamment géré » la conduite des négociations et a maintenu sa position inchangée, malgré les difficultés et les propositions inacceptables de la Russie. Lors des récents rounds à Istanbul, les diplomates ukrainiens ont démontré une ferme conformité à leur position stratégique et la défense des intérêts nationaux. Des sources diplomatiques avaient auparavant rapporté que Moscou avait formulé des exigences totalement irréalistes et « dépassant tout schéma discuté auparavant ». Parmi celles-ci, une exigence clé concernait le retrait des forces ukrainiennes de tous les territoires occupés afin de permettre soi-disant un cessez-le-feu. Cela a suscité l’indignation tant du côté ukrainien que de la communauté internationale. La réaction des gouvernements occidentaux face à l’évolution des négociations a déjà été exprimée par le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, qui a qualifié les demandes de la Russie « d’inacceptables et irréalistes ». Selon lui, Moscou montre un manque de volonté de faire des concessions et complique délibérément la conclusion d’accords. Il a souligné que les actions de la Russie ne correspondent pas aux efforts diplomatiques ni à la nécessité de rechercher une solution pacifique au conflit. Dans l’ensemble, la situation autour du processus de négociation reste tendue. L’Ukraine maintient sa position et continue de se défendre, tandis que la partie russe insiste obstinément sur des conditions qui entravent tout progrès dans les pourparlers. La communauté internationale espère qu’à l’avenir, ces échanges d’idées pourront devenir plus constructifs et contribuer à la recherche d’un paix juste et durable sur le territoire ukrainien.