Voici la traduction en français du texte fourni :

Chas Pravdy - 15 mai 2025 20:56

--- Le secrétaire d'État américain a exprimé ses doutes quant aux perspectives des négociations à Istanbul entre l'Ukraine et la Russie Dans le contexte des futures démarches diplomatiques visant à résoudre le conflit entre l'Ukraine et la Russie, le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a de nouveau souligné son scepticisme quant aux chances réelles de réaliser des progrès significatifs lors des négociations prévues à Istanbul. Selon lui, le niveau d'attentes à Washington demeure assez modeste, tandis qu'il existe une sensation selon laquelle un progrès important ne serait possible qu'avec la participation des présidents des États-Unis et de la Russie — Donald Trump et Vladimir Poutine. Rubio, qui est récemment revenant d'Antalya après une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères des pays de l'OTAN, a accordé aux journalistes une interview dans laquelle il a exprimé assez franchement sa position concernant le processus de négociation à venir. « Je peux être franc — je n'ai pas de grandes attentes quant à ce qui se passera demain à Istanbul. Il est aujourd'hui tout à fait évident que la seule voie vers une percée consiste en des négociations entre le président des États-Unis et le président de la Russie en personne », a déclaré le diplomate. Selon Rubio, c'est Moscou qui a besoin d'un dialogue avec Washington et qui est prête à une discussion ouverte pour aider à définir la voie à suivre. Cependant, il a également signalé le niveau de la délégation russe, qui, selon lui, « ne donne pas de quoi être optimiste » — car les représentants russes ont apporté une délégation « de niveau inférieur » à ce que la plupart des analystes attendaient. Cela, d'après ses propos, indique qu'il n'est pas encore possible de réaliser des progrès sérieux. « Je voudrais me tromper, mais, honnêtement, je ne crois pas typiquement que nous puissions aboutir à une percée tant que le président Trump ne s'assoit pas à la table des négociations avec Poutine et ne clarifie pas ses intentions », a résumé Rubio en exprimant sa position. Selon lui, c'est cette rencontre personnelle entre les deux leaders qui doit décider du sort de toute initiative diplomatique dans ce domaine. Par ailleurs, une nouvelle importante est que le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu à Ankara en espérant coopérer avec le Kremlin. Il était attendu qu'il puisse rencontrer Vladimir Poutine lors des négociations à Istanbul. Cependant, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a officiellement annoncé que Poutine n'avait pas prévu de participer à de telles négociations. À la place, la Russie a envoyé une délégation de niveau inférieur, dirigée par l'assistant du président, Vladimir Medinsky. Cela soulève des questions supplémentaires quant à la réelle disposition du Kremlin à engager des discussions sérieuses. Face à cette situation, le dirigeant ukrainien a décidé de ne pas rappeler sa délégation et a plutôt envoyé le ministre de la Défense, Roustem Umerov, comme représentant capable d'engager un dialogue constructif. Malgré l'absence d'une délégation russe de haut niveau, Zelensky reste déterminé à rechercher des voies possibles pour une résolution pacifique du conflit et à poursuivre le dialogue diplomatique, ce qui, cependant, suscite étonnement et certain scepticisme parmi les analystes internationaux quant à l'efficacité de telles démarches dans la situation actuelle. ---

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