L’Iran exprime sa volonté d’un accord nucléaire avec les États-Unis en échange de la levée des sanctions : perspectives et déclarations officielles
Ces derniers jours, des informations circulent dans les cercles diplomatiques et les médias concernant une possible percée dans les négociations entre l’Iran et les États-Unis sur le programme nucléaire de Téhéran. Selon des sources autorisées, notamment NBC News, des représentants iraniens seraient prêts à signer un tel accord, ce qui pourrait ouvrir un nouveau chapitre dans les relations bilatérales. Le principal conseiller du Guide suprême de l’Iran, Ali Shamkhani, a déclaré que le pays serait disposé à accepter une série de conditions, notamment en ce qui concerne les restrictions sur le développement du programme nucléaire, si toutes les sanctions économiques actuellement en vigueur étaient levées, car celles-ci causent d’importants préjudices à l’économie iranienne. Selon Shamkhani, Téhéran garantit qu’il ne développerait jamais d’armes nucléaires et s’engage à éliminer ses stocks d’uranium enrichi à haute teneur, qui pourrait potentiellement être utilisé à des fins militaires. De plus, l’Iran est prêt à accepter un enrichissement de l’uranium uniquement jusqu’aux niveaux nécessaires à des usages civils, tout en permettant à des inspecteurs internationaux de surveiller ce processus. Dans ce cas, selon lui, toute sanction sera immédiatement levée, et le pays pourra relancer ses mesures de stimulation économique et stabiliser la situation intérieure. Shamkhani souligne : « Nous restons ouverts au dialogue. C’est tout à fait possible. Si les États-Unis tiennent leurs promesses et agissent conformément à leurs paroles, alors une chance de voir une amélioration des relations pourrait s’ouvrir. Cela contribuerait à stabiliser la situation et à apporter des progrès positifs dans les plus brefs délais. » Selon lui, l’obstacle principal actuellement est constitué par des menaces exagérées et un manque de confiance de la part des États-Unis, provoqués par la pression et les sanctions. Par ailleurs, selon des sources, ces déclarations ont été faites en pleine intensité diplomatique. Juste quelques heures auparavant, le président américain Donald Trump a fait une déclaration dans laquelle il promettait une « branche d’olivier » tout en menaçant d’intensifier les sanctions en cas de refus de l’Iran de conclure un accord. Cela a provoqué certaines tensions à Vienne et dans d’autres centres diplomatiques où se poursuivent des négociations informelles sur l’avenir du programme nucléaire iranien. L’idée pratique évoquée par Trump consistait en une tentative d’établir des garanties bilatérales, mais celle-ci a été accueillie avec scepticisme sans réserve par Téhéran. Shamkhani a exprimé sa déception face à ce comportement, la qualifiant de « fil de fer barbelé » et de « geste vide », n’ayant aucun fondement réel. Il a souligné que la diplomatie exige honnêteté et cohérence, et que les menaces terroristes ainsi que les « promesses mensongères » compliquent davantage la voie vers la compréhension mutuelle. Un autre aspect important est que, selon des responsables iraniens, Téhéran a proposé une alternative au démantèlement complet du programme nucléaire : la création d’une entreprise commune impliquant les pays arabes de la région, malgré la tension existante dans la zone. Cette entreprise pourrait se consacrer à l’enrichissement nucléaire sous contrôle d’inspecteurs internationaux, en tenant compte des intérêts régionaux, avec la participation d’investisseurs américains — une proposition que la partie iranienne considère comme un compromis et une réponse aux exigences américaines concernant un désarmement total. Rappelons que la reprise des négociations sur le programme nucléaire iranien a eu lieu le 11 mai. À cette occasion, des délégations de haut niveau se sont rencontrées pour discuter du futur plan nucléaire de Téhéran. L’idée principale de la délégation iranienne est la création d’un système alternatif de production de combustible nucléaire, prenant en compte les intérêts régionaux tout en respectant les normes internationales de sécurité et de transparence. Par ailleurs, les États-Unis restent catégoriques quant au démantèlement du programme nucléaire, insistant sur le fait qu’en l’absence d’un désarmement complet, les sanctions resteront en place. Les perspectives d’un compromis restent incertaines. Selon la volonté politique des deux côtés, les principaux acteurs sur la scène internationale et la situation intérieure, la situation pourrait évoluer dans plusieurs directions : d’un progrès complet et de l’établissement d’une paix durable à un gel du conflit au sein d’une tension diplomatique croissante. Une chose est claire : les prochaines étapes des gouvernements iranien et américain seront parmi les plus importantes en matière de sécurité et de non-prolifération nucléaire dans la région et dans le monde en général.