Les médias occidentaux rapportent : Les États-Unis ont transmis à l’Iran des propositions écrites pour le rétablissement de l’accord nucléaire

Dans le cadre de négociations diplomatiques complexes et tendues entre les États-Unis et l'Iran, qui durent depuis plusieurs mois, de nouveaux signaux proviennent de Washington. Selon plusieurs sources obtenues par l'agence Axios et confirmées par « La Vérité européenne », les États-Unis ont transmis à Téhéran des propositions écrites définissant le cadre possible d’un accord concernant le programme nucléaire iranien. Selon des sources bien informées, à la fin de la semaine dernière, lors du dernier cycle de négociations, l’envoyé de la Maison-Blanche pour la diplomatie nucléaire, Steve Witko, qui négocie avec la partie iranienne, a présenté un document écrit détaillé exposant les principales dispositions d’un éventuel accord. Par ailleurs, la partie iranienne, notamment le ministre des Affaires étrangères, Abdollah Araghchi, a transmis ce document à la haute direction politique — entre autres au Guide suprême, Ali Khamenei, ainsi qu’au président Masoud Pècheskian et à d’autres hauts responsables. Cela témoigne de la sincérité des intentions des représentants iraniens concernant l’évaluation et la discussion de possibles compromis. Malgré l’absence de détails publics, les sources soulignent que Witko a qualifié la proposition, lors de son intervention au Conseil de sécurité de l’ONU, de « raffinée » et de « d’envergure ». Cependant, il a insisté sur le fait qu’il reste encore beaucoup de travail à faire pour réaliser de véritables progrès. Il a exprimé une conviction profonde que les efforts diplomatiques rapprochent les deux parties d’un accord, tout en soulignant en privé que des préoccupations existent quant aux limitations du processus diplomatique et aux obstacles potentiels. Un optimisme concernant les perspectives de nouvelles négociations a également été exprimé par le président américain Donald Trump. Lors d’un discours récent, il a affirmé que Washington et Téhéran sont déjà proches d’un accord et qu’ils travaillent à sa signature. En même temps, il a déclaré que l’administration américaine était prête à poursuivre la pression sur l’Iran, en utilisant les sanctions et en menaçant les entreprises étrangères poursuivant le commerce du pétrole iranien. Avec la bénédiction divine pour les efforts diplomatiques, les deux côtés ont convenu de poursuivre le processus de négociation même après la fin du quatrième cycle de réunions, qui s’est tenu le 11 mai. Il faut noter qu’en dépit des tensions politiques internes, les deux pays cherchent à trouver un compromis et à résoudre le conflit autour du programme nucléaire iranien. De nombreux experts et analystes soulignent que cette activité diplomatique pourrait jouer un rôle clé dans la stabilisation de la région, compte tenu des enjeux de non-prolifération et de sécurité. Par ailleurs, les nouvelles déclarations concernant les propositions écrites obligent les observateurs à suivre de près l’évolution des événements, car tout progrès ou échec dans ces négociations de compromis pourrait avoir des conséquences graves, tant pour la sécurité du Moyen-Orient que pour la stabilité politique mondiale. Face aux efforts visant à parvenir à un consensus entre Téhéran et Washington, les facteurs intérieurs politiques restent très pertinents, chaque étape étant scrutée de près par la communauté internationale et les organismes de sanctions. À cela s’ajoute la question : dans quelle mesure ce processus diplomatique est-il prometteur, et les parties parviendront-elles à un compromis satisfaisant toutes les parties concernées, capable de stabiliser la région ?