Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a démenti les rumeurs selon lesquelles Washington serait opposé à l’invitation du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à participer au prochain sommet de l’OTAN à La Haye

Chas Pravdy - 15 mai 2025 20:42

La réponse du diplomate américain a été donnée dans le contexte de discussions plus larges qui ont surgi dans les médias internationaux et dans les cercles politiques au sujet de la possibilité pour Kyiv de participer à cet événement clé pour l'Alliance atlantique. Selon "Europeiska Pravda", Rubio a fait sa déclaration jeudi dans la ville turque d'Antalya, où se tenait une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'OTAN. Lors d’un briefing, il a indiqué que la question de l'invitation de Zelensky était activement discutée et soutenue par la majorité des États membres de l’alliance. "Je ne sais pas d’où vient cette information," a souligné le ministre. "Lors de notre rencontre, de nombreux collègues ont évoqué la possibilité d’inviter le leadership ukrainien, et pour l’instant, nous n’avons aucune raison de penser que quelqu’un s’y oppose fermement." Rubio a également attiré l’attention sur la tradition de l’OTAN d’inviter à ses sommets les dirigeants des États et les représentants de pays qui ne sont pas encore membres de l’Alliance. Selon lui, lors du sommet de La Haye, qui se déroulera du 24 au 25 juin, la participation de leaders de plusieurs pays de la région Asie-Pacifique est attendue, et cette pratique est devenue une composante courante du protocole diplomatique de l’OTAN. Plus tôt dans la journée, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Kasper Wellenkamp, a souligné que la décision finale concernant la participation de Zelensky et de la délégation ukrainienne au sommet reviendra au secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Par ailleurs, dans les cercles diplomatiques, il est de nouveau rappelé que la question de l’invitation du président ukrainien à la participation au sommet est en cours de discussion et n’a pas encore été résolue. Ainsi, les sources officielles de Washington et de Bruxelles évitent d’aborder ce sujet de manière trop affirmée ou partisane. En anticipant les possibles conséquences politiques et diplomatiques, l’OTAN cherche à éviter des conclusions hâtives et à maintenir l’option d’une pratique d’invitation potentielle. Cette décision sera déterminante pour la politique de coalition future en matière de sécurité de l’Ukraine et de son intégration au sein de l’Alliance.

Source