Le président turc Recep Tayyip Erdoğan, lors de la rencontre officielle prévue aujourd’hui avec Volodymyr Zelensky, mettra en avant la nécessité d’un arrêt immédiat des hostilités et d’une relance des négociations de paix entre l’Ukraine et la Russie
C’est une étape importante dans la volonté de réduire la tension, qui perdure depuis plus d’un an et constitue un défi sérieux pour la sécurité internationale et la stabilité de la région. D’après les informations obtenues auprès de Fahrettin Altun, responsable du département de communication de la présidence turque, les chefs des deux pays discuteront des derniers événements liés au contexte du conflit russo-ukrainien, ainsi que d’échanger leurs vues sur les prochaines étapes du partenariat bilatéral. La source indique que le sujet principal des négociations sera l’appel d’Erdoğan à une mise en place rapide d’un cessez-le-feu, qui ouvrirait la voie à de véritables pourparlers de paix et à la recherche d’une solution constructive capable de mettre fin au massacre. En outre, lors des rencontres bilatérales et interdelegations, il est prévu de discuter des questions actuelles concernant la coopération ukraino-turque et les intérêts communs. Selon la déclaration : « Le président Erdoğan discutera lors de ses entretiens d’aujourd’hui avec Volodymyr Zelensky en Turquie des derniers développements dans le contexte de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Le chef de l’État turc appellera à une cessation rapide des hostilités et au début d’un dialogue entre les parties en conflit. Dans le cadre de la visite, des rencontres intergouvernementales et interdelegations auront lieu, au cours desquelles des échanges d’idées seront réalisés sur les principales questions à l’ordre du jour des relations bilatérales. » Le contexte de cet événement diplomatique revêt une importance particulière. Le 15 mai, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est rendu en Turquie pour des négociations avec le dirigeant turc. Avant cela, Zelensky avait plusieurs fois déclaré sa disponibilité à venir à Istanbul pour discuter d’une éventuelle paix, à condition que le Kremlin participe également au processus de négociation. Cette condition ne semble pas fortuite — la veille, le président russe Vladimir Poutine a approuvé la composition de la délégation pour les négociations avec l’Ukraine, mais personnellement, Poutine n’est toujours pas inclus dans la liste des délégués russes. Cela suscite une tension supplémentaire et alimente l’espoir que le processus de négociation avancera dans une direction plus transparente et ouverte. Cette rencontre revêt une importance politique particulière pour la région, car ses résultats détermineront dans quelle mesure il sera possible de trouver une voie pour une résolution pacifique du conflit, qui dure depuis plus d’un an et a coûté la vie à des milliers de personnes. La communauté internationale surveille activement le processus et privilégie la recherche de solutions diplomatiques qui aideront à éviter une escalation supplémentaire et à stabiliser la situation dans la région. Cependant, de nombreux unknowns subsistent, notamment en ce qui concerne la position de la Russie et les compromis possibles pouvant satisfaire les deux parties, et le temps dira si ces négociations constitueront le premier pas vers une paix tant attendue.