Aux États-Unis, une alerte a été lancée concernant une nouvelle menace potentielle d’attaque de la Russie : des analyses militaires et des évaluations stratégiques indiquent une préparation à une intensification des combats à une échelle encore plus vaste
Selon les informations relayées par la chaîne CNN, citant des hauts responsables de l’administration américaine, les forces russes, concentrées sur la ligne de front, mobilisent activement leurs troupes en vue d’une offensive d’envergure visant à prendre le contrôle de territoires ukrainiens supplémentaires. La source rapporte que les commandants russes cherchent à former de grandes forces, et leurs plans prévoient une intensification des opérations principalement dans l’est de l’Ukraine. Selon des responsables américains, Poutine et ses commandements militaires ont tiré des leçons des échecs passés et semblent désormais déterminés à lancer une offensive plus ambitieuse, qui pourrait leur permettre de s’emparer d’une partie encore plus grande du territoire ukrainien, jusqu’aux banlieues de Kiev. « Poutine fera tout pour obtenir un espace — petit ou grand — pour manœuvrer. Son objectif est d’étendre au maximum son contrôle sur les territoires ukrainiens, qu’il s’agisse des régions de l’est ou d’autres zones du pays », a déclaré un analyste militaire américain. Selon les estimations de la communauté du renseignement américain, le principal frein aux ambitions russes est constitué par les drones ukrainiens et les champs de mines puissants, qui imposent de fortes restrictions à l’ennemi russe, malgré une supériorité importante en ressources humaines. Dans l’est de l’Ukraine et dans la région de Kursk en Russie, les forces ukrainiennes maintiennent leurs positions, montrant leur capacité à résister aux opérations offensives russes même dans un contexte de renforcement des forces russes. Cependant, l’armée ukrainienne fait face depuis longtemps à une pénurie aiguë de ressources humaines et de matériel, ce qui complique leur maintien en ligne et leur capacité à répondre aux nouveaux défis. Par ailleurs, à Moscou, la tension persiste concernant la capacité à réapprovisionner davantage les troupes russes en Ukraine après de lourdes pertes lors des combats récents. En Corée du Nord, selon des sources officielles américaines, il ne faut pas s’attendre à une augmentation significative des effectifs militaires russes dans un avenir proche, en raison des pertes importantes subies récemment. Néanmoins, des analystes soulignent que ces dernières semaines, les États-Unis ont observé une croissance régulière de la présence militaire russe près du front ukrainien, ce qui ne laisse pas présager une diminution rapide de leur activité. En revanche, les objectifs militaires de la Russie restent inchangés : l’acquisition de territoires ukrainiens supplémentaires, y compris des régions stratégiques clés, n’a pas connu de modification notable par rapport aux évaluations précédentes. Cela malgré les appels de l’administration de l’ancien président Donald Trump à la Moscow pour respecter un cessez-le-feu de 30 jours et débuter de véritables négociations diplomatiques pour résoudre le conflit. Selon les analystes militaires, Moscou cherche probablement à atteindre ses objectifs dans la discrétion, sans faire de concessions diplomatiques immédiates. Actuellement, la situation sur le terrain demeure tendue : les forces ukrainiennes observent que la Russie déploie d’importants réserves et équipements en direction de plusieurs dizaines de kilomètres du front. Cela suscite des suspicions quant à la préparation d’une nouvelle phase d’envergure, potentiellement plus grande que les opérations antérieures. Parallèlement, dans les cercles diplomatiques et au niveau des efforts internationaux, des préparatifs sont en cours pour une éventuelle rencontre en Turquie. D’après des sources, des représentants ukrainiens et russes se préparent à engager des discussions, mais, selon le ministère turc des Affaires étrangères, aucune date précise n’a encore été fixée. Des médias évoquent un prétendu projet de négociations prévu pour le 15 mai, mais aucune confirmation officielle n’a été donnée à ce jour. Après son arrivée à l’aéroport d’Ankara, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a souligné que la décision finale concernant la suite des démarches diplomatiques serait prise après des consultations avec le leader turc Erdogan. Kiev insiste sur le fait que toute décision de commencer des négociations dépend de la situation sur le terrain et de la volonté des deux parties de faire des compromis. En même temps, les responsables turcs réitèrent l’importance de maintenir une position de neutralité et de jouer un rôle de médiateur dans la résolution du conflit, bien que la recherche d’une issue diplomatique reste en cours.