Les responsables américains prévoient un voyage important à Istanbul : le vendredi 16 mai, on s’attend à une intensification du processus de négociation concernant la guerre russo-ukrainienne sur le front diplomatique

Envoyé de la Maison Blanche, conseiller du président des États-Unis, Steve Witkoff, ainsi que le secrétaire d’État, Mike Rhoads, se rendront dans la capitale turque pour discuter de la situation autour du conflit et des voies possibles pour sa résolution. Cette information a été confirmée par des sources diplomatiques qui ont communiqué aux journalistes à Dohā, où Witkoff a brièvement commenté ce voyage à venir, indiquant que les dates et le format des négociations sont encore à préciser. Les détails concernant la composition exacte de la délégation russe pour le moment sont limités : aucune information officielle n’indique si le président Vladimir Poutine participera personnellement aux rencontres prévues. On sait seulement que les négociations pourraient se dérouler à un niveau élevé, ou sous forme de rencontres directes entre les délégations ukrainienne et russe. Par ailleurs, il avait été précédemment mentionné la possibilité de tenir de telles rencontres jeudi, mais le niveau exact des participants reste inconnu. Le président Volodymyr Zelensky a annoncé qu’il est prévu qu’il rencontre jeudi le leader turc, Recep Tayyip Erdoğan, à Ankara. Cependant, selon ses mots, la question reste ouverte : si Vladimir Poutine accepte de venir à Istanbul, le président russe lui-même pourrait également apparaître, tout comme le président turc. Zelensky suppose qu’une telle évolution n’est pas très probable et exprime des doutes quant au désir de Poutine de participer à cette troisième rencontre, et d’importance, dans cette dynamique géographique. Par ailleurs, à la Maison Blanche, il a été déclaré qu’il est actuellement impossible de prévoir si Poutine participera aux négociations planifiées en Turquie. Selon le président américain Donald Trump, il ne dispose pas personnellement d’informations claires concernant les intentions du chef russe. Il est important de préciser qu’à l’approche des événements diplomatiques, la Russie reste silencieuse quant à la composition de la délégation russe qui doit prendre part aux futurs pourparlers. Une telle évolution des événements témoigne de la forte tension et de l’incertitude entourant ces négociations à venir, qui pourraient potentiellement devenir cruciales dans la recherche de voies pour mettre fin à la guerre et stabiliser la situation en Europe de l’Est. Les cercles diplomatiques voient leurs attentes s’accroître, car toute évolution de la part des parties pourrait avoir un impact significatif sur le format et les résultats possibles des négociations à venir à Istanbul.