En Poltava, des employés du Service de sécurité de l’Ukraine ont découvert et arrêté un habitant local qui s’engageait dans la reconnaissance et la transmission de données à la Russie concernant des objets militaires dans la région, notamment des établissements médicaux et des systèmes de défense anti-aérienne
Cet événement a constitué une étape importante dans le contexte de la sécurité du pays et de la lutte contre l’espionnage des forces d’occupation. Selon les informations du service de presse du SBU et du procureur régional, l’homme, un résident sans emploi de 36 ans de la région de Poltava, a été arrêté au début du mois de mars cette année. Il collectait des données confidentielles concernant l’emplacement d’hôpitaux militaires et de centres médicaux où étaient soignés les blessés militaires, ainsi que les itinéraires de patrouille des systèmes de défense anti-aérienne, qui assurent la protection de l’espace aérien de la région contre les attaques aériennes. Selon les investigations, l’homme collaborait activement avec un représentant des services spéciaux russes via l’application de messagerie Telegram. Un agent russe lui proposait, contre de l’argent, de fournir des informations précieuses sur des cibles stratégiques, et l’arresté accomplissait délibérément et systématiquement ces missions. Afin de ne pas attirer l’attention, il utilisait plusieurs couches de protection : il changeait périodiquement de cartes SIM et informait sur les données recueillies, vérifiant directement sur le terrain et parmi ses connaissances. Lors des perquisitions, les forces de l’ordre ont saisi chez l’arresté des téléphones mobiles, des cartes SIM et des échanges avec l’agent russe. Il a été établi préliminairement que l’individu transmettaient des coordonnées d’hôpitaux militaires et de routes de défense anti-aérienne, ce qui aurait pu avoir des conséquences critiques pour la sécurité des forces armées ukrainiennes et de la population de la région. À la suite de cette affaire, les enquêteurs ont ouvert une procédure pénale pour haute trahison (article 111, partie 2 du Code pénal de l’Ukraine). Selon la législation, le suspect risque même une peine à perpétuité avec confiscation des biens. Actuellement, le suspect a été placé en détention préventive. Cette affaire constitue un exemple frappant de la lutte active des services spéciaux ukrainiens contre l’espionnage extérieur, qui tente d’accéder à des objets stratégiques importants du pays via des canaux de communication. La personne suspectée a déjà été informée de sa suspicion, et l’affaire a été transmise au tribunal pour déterminer la peine.