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Chas Pravdy - 13 mai 2025 06:29

Accord avec les ressources naturelles syriennes : de nouvelles opportunités pour Washington et Damas Dans le contexte des jeux géopolitiques récents, la Syrie ouvre un nouveau chapitre dans ses relations avec les États-Unis. Selon des sources occidentales, le gouvernement syrien serait prêt à proposer au président Joe Biden des changements dans ses approches de l’exploitation des ressources et des sanctions économiques, en échange d’une libéralisation de l’accès aux ressources naturelles syriennes. De manière générale, cette proposition semble révolutionnaire : Damas aurait l’intention d’accorder aux sociétés américaines un accès exclusif à l’exploitation des richesses minérales du pays, ainsi que la possibilité de construire la "tour de Trump" au cœur de la capitale syrienne — Damas. Des sources proches des milieux diplomatiques et sécuritaires rapportent que cette nouvelle approche s’inscrit dans le cadre de la préparation d’une rencontre entre le leader syrien Ahmad al-Sharaa et le président américain Donald Trump lors de sa visite en Arabie Saoudite. Il est attendu qu’une importante discussion diplomatique ait lieu dans ce centre régional, afin de déterminer la ligne future vis-à-vis du régime syrien. Par ailleurs, selon des sources du secteur de la sécurité, l’une des propositions clés de Sharaa consiste à intégrer la Syrie dans un vaste ensemble d’accords connu sous le nom de "Accords d’Abraham", déjà signés entre les Émirats arabes unis, Bahreïn et Israël. Cela ouvrirait la voie à la normalisation des relations avec Israël et pourrait potentiellement permettre aux forces israéliennes de rester aux frontières sud du pays, notamment dans une zone tampon près des hauteurs du Golan, occupées par Israël depuis 1967. Les discussions portent également sur la possibilité pour Damas d’accepter la création d’une zone démilitarisée ou le retrait des forces israéliennes de l’assedio du sud-ouest de la Syrie, ce qui constituerait une percée réelle dans la stabilisation de la région et dans la recherche de compromis. Dans le cadre de l’ensemble du processus de négociations, il est également mentionné la participation possible d’autres acteurs clés — notamment des représentants de l’Autorité palestinienne et des politiciens libanais. Selon des informations, juste avant son départ pour l’Arabie Saoudite, Donald Trump aurait exprimé une volonté claire de réexaminer la levée partielle des sanctions contre la Syrie, qui ont depuis longtemps un impact profond sur l’économie du pays. Selon lui, les États-Unis pourraient décider de "retirer les mesures de blocage" et initier une nouvelle étape dans leurs relations avec la région. En clair : « Nous pourrions lever certaines sanctions pour donner à la Syrie une chance de se reconstruire et de repartir à zéro. Le président turc Erdoğan m’a déjà abordé ce sujet, et beaucoup de nos partenaires insistent également sur ce point. » Ces déclarations suscitent l’intérêt et la curiosité dans les milieux diplomatiques. En effet, selon certains observateurs, le signal potentiel d’une libéralisation des sanctions contre la Syrie pourrait modifier radicalement l’équilibre des forces dans la région et lever de longues restrictions sur le potentiel commercial et d’investissement du pays. Toutefois, la position officielle de l’administration Biden demeure ambiguë, et de nombreux analystes restent sceptiques quant à de réels progrès dans cette direction. La semaine dernière, à Paris, Ahmad al-Sharaa a rencontré le président français Emmanuel Macron. Selon des sources, cette conversation a également abordé la question d’un relâchement progressif des sanctions européennes, sous condition que le régime syrien mette en œuvre des réformes appropriées et assure la stabilisation de la situation intérieure. Dans le même temps, au sein de l’administration Trump, des divergences existent. Certains conseillers, comme Tulsie Gabbard et Sebastián Gorka, ont mis en doute la pertinence de négocier avec le nouveau dirigeant syrien al-Sharaa, en particulier compte tenu de ses liens passés avec des groupes islamistes et de sa participation à des conflits passés. Toutefois, l’envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Vixkoff, soutient cette initiative, la considérant comme une opportunité d’amélioration économique et d’ouverture à de nouvelles possibilités de coopération. Si cette stratégie est mise en œuvre, elle pourrait devenir une sorte de "modèle ukrainien" — une approche pouvant aussi s’appliquer à la Syrie, notamment en ce qui concerne l’implication de sociétés étrangères dans l’exploitation des ressources inexploitées et la coopération économique. Certains analystes avancent même que la rapprochement de la Syrie avec le monde occidental pourrait jouer le rôle d’un levier pour éloigner le régime d’Assad de l’influence iranienne, ce qui reste actuellement un facteur clé de la politique au Moyen-Orient. Dans l’ensemble, les scénarios discutés dans les milieux diplomatiques et politiques américains et régionaux laissent ouverte la question de savoir si la Syrie pourra réellement mettre en œuvre de telles propositions. Mais une chose est claire : à l’ordre du jour — une nouvelle étape dans les jeux internationaux, et les perspectives de changement dépendent fortement du développement du dialogue de haut niveau et des réformes internes dans ce pays historiquement complexe.

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