Si Vladimir Poutine refuse de se rendre en Turquie pour des négociations, cela constituera un signal supplémentaire que le Kremlin a l’intention d’ignorer la possibilité d’un règlement pacifique du conflit

C’est ce qu’a clairement déclaré le chef du bureau du président de l’Ukraine, Andriï Ermak, lors d’une participation en ligne à la session internationale du Sommet démocratique de Copenhague 2025. Selon lui, le refus du dirigeant russe de participer aux négociations avec la Turquie serait une confirmation totale que Moscou ne cherche pas la paix et n’est pas disposé à faire des compromis dans cette guerre. Ermak a souligné qu’à l’heure actuelle, la Russie n’a pas donné de réponse officielle concernant la participation de Poutine aux négociations prévues en Turquie. Par ailleurs, à Kyiv, ils ont déjà confirmé leur disponibilité et leur désir de prendre part à des pourparlers diplomatiques : le président Volodymyr Zelensky a confirmé sa participation et a déjà annoncé sa présence en Turquie. Cela témoigne de divergences dans les positions des deux parties : alors que la partie russe hésite avec prudence, les hauts responsables ukrainiens sont ouverts au dialogue et insistent sur une résolution pacifique. Ermak a insisté sur le fait que la communauté internationale doit prendre au sérieux la possible non-participation de la Russie aux négociations. Si Moscou maintient sa position, une réponse déterminée de la part des États-Unis et d’autres acteurs mondiaux sera nécessaire. Selon lui, cela devrait se manifester par un renforcement de la pression par sanctions contre la Russie et par l’augmentation de l’aide militaire à l’Ukraine. Un élément clé pour assurer la sécurité des Ukrainiens, selon lui, est la préparation et l’entraînement des forces armées ukrainiennes, qui, à ses yeux, constituent la garantie la plus efficace pour préserver la souveraineté et l’intégrité du pays. Ermak a également informé que des négociations actives se poursuivent en vue de conclure de nouveaux accords — notamment, la signature d’accords avec les États-Unis concernant l’approvisionnement en ressources minérales, ce qui devrait devenir un élément important du futur système de garanties de sécurité pour l’Ukraine. Selon le haut responsable, cela jouera un rôle dissuasif face à toute intention agressive de la Russie. Le contexte de cette situation est lié à une récente déclaration du président turc, Recep Tayyip Erdoğan. Il a confirmé au président ukrainien Volodymyr Zelensky sa disposition à organiser une vidéoconférence ou des négociations en personne entre l’Ukraine et la Russie. Selon les médias, les dirigeants européens envisagent déjà la possibilité d’attendre une telle rencontre en Turquie afin d’éviter une escalade et de relancer le processus diplomatique. Par ailleurs, l’attention de la communauté mondiale est concentée sur la perspective que cette rencontre pourrait servir de prétexte à l’imposition de nouvelles sanctions contre Moscou ou à une intensification de l’aide militaire à Kyiv. Ainsi, la situation concernant la possible visite de Poutine en Turquie est à un stade critique. Divergentes dans leurs positions, les parties font de plus en plus clairement comprendre que pour l’Ukraine, la priorité demeure de maintenir un haut niveau de soutien international et de travailler sur des garanties de sécurité à long terme, afin d’empêcher tout scénario d’escalade du conflit. Les acteurs de la diplomatie internationale soulignent que le refus de la Russie de négocier signifierait une rejection fondamentale des solutions pacifiques par Moscou — c’est pourquoi la communauté mondiale doit agir avec détermination et cohérence, en soutenant l’Ukraine et son droit à la sécurité et à la souveraineté.