L’UE se prépare à une éventuelle rencontre entre Poutine et Zelensky le 15 mai et avertit la Fédération de Russie concernant de futures sanctions

Chas Pravdy - 13 mai 2025 14:31

À la veille d'événements diplomatiques majeurs dans la région – la rencontre attendue entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky – l'Union européenne concentre activement son attention sur le développement des événements, tout en appelant la Russie à un arrêt immédiat des hostilités. En cas d'ignorance de cette demande, Bruxelles se prépare à appliquer de nouveaux paquets de sanctions contre le Kremlin, soulignant sa position ferme en faveur de la fin de l'agression. Selon la porte-parole de la Commission européenne, Paula Pinho, citée à Bruxelles le 13 mai, l'Union européenne n’a pas renoncé à ses plans d’intensifier la pression économique sur la Russie en cas de non-respect par celle-ci des conditions relatives à la cessation des hostilités. Elle a souligné que les négociations concernant d’éventuelles sanctions supplémentaires sont à leur stade final et peuvent être mises en œuvre à tout moment, en fonction des démarches futures de Moscou. Une attention particulière est accordée à la rencontre attendue cette semaine entre deux leaders – le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Selon la porte-parole de la Commission, Bruxelles attend avec impatience un signal favorable de Moscou concernant cette rencontre. « Nous sommes impatients de connaître la disposition de Poutine à rencontrer Zelensky jeudi. En même temps, il semble que le président russe ait été quelque peu surpris par le fait que le leader ukrainien n'exclut pas une rencontre en personne », a-t-elle déclaré. Promettant que les diplomates européens continueront à suivre l’évolution des événements, Pinho a souligné que Bruxelles n’a pas l’intention de s’arrêter aux sanctions déjà adoptées et, en l’absence de respect par Moscou des conditions de cessation des hostilités, n’exclut pas de nouvelles restrictions qui pourraient être rapidement activées si nécessaire. Dans ce contexte, il est important de rappeler qu’à la veille, la Turquie a confirmé sa volonté d’être une plateforme pour des négociations entre Kiev et Moscou. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a exprimé sa disponibilité à engager des pourparlers, tandis que Poutine a confirmé son intention de participer à une telle rencontre à Istanbul le 15 mai, suscitant un vif intérêt de la communauté internationale. De leur côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré qu’il était fondamentalement prêt à aborder personnellement la question de la paix à Istanbul le même jour. De plus, selon plusieurs sources américaines, le président américain Donald Trump n’exclut pas sa visite en Turquie durant cette période et est prêt à se joindre aux négociations, ce qui ouvre un espace diplomatique supplémentaire pour rechercher un compromis dans une situation en constante escalade. Malgré cette activité diplomatique, les dirigeants européens restent prudents : ils ne souhaitent pas précipiter l’adoption de nouvelles sanctions tant qu’ils ne verront pas de mesures concrètes et de sérieux efforts de la part du Kremlin pour arrêter les hostilités. Selon certaines sources, Bruxelles et Washington ont convenu d’attendre et d’analyser les résultats éventuels des négociations en Turquie avant de décider de nouvelles restrictions contre la Russie. Ainsi, la situation autour de l’Ukraine demeure tendue et imprévisible. Il est évident que toutes les parties cherchent à parvenir à la paix, mais chacune tente de préserver sa stratégie et ses intérêts, ce qui pourrait influencer la suite des événements dans la région. La question reste ouverte de savoir si les diplomates parviendront à trouver un compromis garantissant une paix durable et stable pour le peuple ukrainien et l’ensemble de la communauté internationale.

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