Lors d’une réunion privée avec des principaux donateurs en Floride, Donald Trump a avoué que la résolution des conflits internationaux, notamment la guerre en Ukraine, s’est révélée bien plus difficile et complexe qu’il ne l’avait auparavant imaginé

Chas Pravdy - 10 mai 2025 06:22

Lors d’un entretien avec des financiers du parti, l’ancien président et candidat à la présidence des États-Unis a exprimé sa profonde déception et a admis qu’il n’arrivait pas à dormir à cause de plusieurs échecs en politique étrangère. Selon des sources présentes à cette réunion fermée, Trump n’a pas caché ses émotions ni ses préoccupations constantes concernant les efforts pour mettre fin à la guerre que la Russie a déclenchée contre l’Ukraine. Il a souligné que les tentatives de résolution diplomatique du conflit se heurtaient à une insatisfaction croissante et à l’insomnie : « C’est une déception croissante », a insisté l’ancien président. En même temps, il a noté que négocier avec Vladimir Poutine était l’un des défis diplomatiques les plus complexes qu’il ait rencontrés. Selon Trump, le dirigeant russe cherche à obtenir tout ce qu’il peut, en laissant entendre des revendications sur des territoires ukrainiens et des sphères d’influence, ce qui complique considérablement la recherche de compromis. L’ancien président a également évoqué ses promesses électorales concernant la fin de la guerre. Pendant la campagne, Trump assurait qu’il pourrait rapidement arrêter les conflits. Il affirmait notamment qu’en son leadership, la guerre en Ukraine, ainsi que celles en Syrie ou au Moyen-Orient, ne parviendraient même pas à une phase active. Il promettait même qu’« il pourrait finir la guerre en Ukraine dès le premier jour » après son retour à la Maison-Blanche. Cependant, plus de trois mois après le début de son second mandat, la situation demeure non résolue : les négociations sur le programme nucléaire iranien sont dans une impasse, et la guerre commerciale entre les États-Unis et d’autres pays continue d’aggraver les relations internationales. Des sources rapportent qu’au cours de conversations privées avec ses conseillers, Trump n’a pas caché que la Russie refuse de faire des concessions. Il exprimait sa surprise, voire sa déception, quant au rôle de Poutine, soulignant que Moscou n’aurait pas l’intention de mettre fin à la guerre et compliquait toutes les démarches de négociation. Une préoccupation majeure concerne les actions militaires directes des forces russes, notamment les frappes aériennes dans des zones où se trouvent des enfants, ce qui suscite l’indignation au sein de la communauté internationale et dans les pays occidentaux. Récemment, des responsables de l’administration Trump ont reconnu que la Russie demeure le principal obstacle à la paix en Ukraine. Ils ont indiqué que Moscou refuse d’accepter un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, déjà soutenu par Kyiv, et exige plutôt des concessions supplémentaires de la part de l’Ukraine. Il est également important de noter que, selon des représentants américains, Trump pourrait considérer comme une réussite le simple fait qu’un début de négociations directes entre l’Ukraine et la Russie ait été amorcé, car cette étape constitue un signal important en vue d’un règlement du conflit. Par ailleurs, au sein de la Maison-Blanche et des cercles politiques, un certain malaise persiste quant au fait qu’aucune action concrète pour mettre fin à la guerre n’a été observée durant son second mandat. Les responsables officiels soulignent que toute escalade ou résolution du conflit doit impliquer une absence d’engagement direct des États-Unis, ce qui permettrait aux pays de se concentrer davantage sur leurs priorités internes et la stabilisation de leur situation politique intérieure. La question de savoir quand et comment il sera possible d’atteindre une paix totale reste ouverte et imprévisible — un sujet qui continue d’obscurcir le discours politique à Washington et dans la communauté internationale.

Source