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Chas Pravdy - 02 mai 2025 15:26

À Kiev, le tribunal a sélectionné une mesure préventive pour la suspecte dans l’attaque contre l’activiste et volontaire Serhiy Sternenko. Déjà la veille, la femme suspectée de cet crime a été arrêtée par la police, et lors de l’audience, elle a fait une déclaration inattendue qui a fortement suscité la réaction du public. La femme arrêtée s’est avérée être celle qui a avoué avoir tombé amoureuse de la personne qui, dans des messages sur la messagerie Viber, se présentait comme un employé du SBU (Service de sécurité de l’Ukraine) et prétendait la recruter. Selon les informations officielles, la décision concernant la mesure préventive a été prise par le Tribunal de district de Shevchenkivskyi à Kiev vendredi dernier. La tribunal a ordonné la détention de la suspecte jusqu’au 29 juin, sans possibilité de libération sous caution. Il a également été ordonné qu’elle reçoive une assistance médicale sous forme de dialyse trois fois par semaine, car elle est invalide de premier groupe. Selon le procureur, la décision de la détenir sans caution est justifiée par la menace à la société due au caractère de la suspecte et au risque de fuite, tandis que la défense a insisté sur la résidence sous surveillance ou une autre mesure plus douce. Avant le début de l’audience, la personne arrêtée a déclaré qu’elle n’avait auparavant aucune relation avec Serhiy Sternenko et ne s’était jamais intéressée à ses activités. Il convient de noter qu’elle n’a pas de condamnations pénales. L’avocat de la suspecte, Anatoliy Yurchenko, a indiqué que sa cliente faisait confiance à une personne qui lui avait proposé de « liquider » l’activiste, motivant cela par le fait que Serhiy collaborait soi-disant avec le FSB (Service fédéral de sécurité russe) et organisait des tirs sur Kiev. Selon l’avocat, la femme suivait des cours de tir et se préparait à une éventuelle tentative d’assassinat, bien qu’elle ignore le nombre exact de coups de feu qu’elle aurait tirés. Interrogée dans la salle d’audience, la suspecte a expliqué qu’elle avait communiqué avec la personne qui lui proposait ces « services » via Viber, et que cette personne se présentait comme un employé du SBU. Selon elle, elle est tombée amoureuse de son interlocuteur, mais ne l’a jamais vu ni connu son nom ou sa visage. « Au début, j’ai été intimidée, mais ensuite je suis tombée amoureuse de cette personne, même si je n’ai pas vu sa photo. Nous communiquions sur Viber, et c’est surtout ses mots qui m’ont profondément impressionnée », a-t-elle avoué. De plus, la femme a nié tout lien avec des troubles mentaux et a affirmé qu’elle avait des problèmes rénaux. Selon ses dires, on lui aurait soi-disant promis une greffe de rein si elle accomplissait une « tâche » qui, pour le dire poliment, était effrayante. D’après l’analyse des documents dans le dossier, il est connu que Serhiy Sternenko a été blessé par une balle traversante à la cuisse, ce qui confirme indirectement la gravité de cette attaque. Il a également été rapporté que la petite amie de Sternenko l’avait déjà vu plusieurs fois, ce qui pourrait indiquer qu’elle était partiellement au courant de la situation. Dans l’ensemble, la tension autour de ce crime reste élevée. Les forces de l’ordre poursuivent leurs recherches d’autres potentiels complices et éclaircissent tous les détails de cet incident. La société discute vivement des confessions choquantes de la suspecte et de ses tentatives insistantes de justifier ses actions. L’affaire est actuellement examinée par le tribunal, et elle promet de continuer à surprendre, car toute cette situation soulève de nombreuses questions et discussions sur les motifs et les circonstances qui ont conduit à cet incident incroyable et tragique.

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