Voici la traduction du texte en français :

--- Une vaste affaire concernant des sévices et des abus au sein d'une formation militaire se poursuit en Ukraine, attirant l'attention du public et des autorités. Le suspect dans des crimes de cruauté commis dans la 211e brigade de pontonniers et de ponts de la Force de soutien des Forces armées de l'Ukraine – Vladislav Pastukh – se cache actuellement hors du pays, notamment en Moldavie. Cela a été confirmé par des sources officielles, notamment dans les réponses du Bureau d'enquêtes d'État (BEE) à une demande d’« Ucrainska Pravda ». L’enquête internationale et la coopération avec les autorités moldaves prennent de l’ampleur, puisque les enquêteurs ukrainiens déploient des efforts pour son extradition. Selon les informations communiquées par le BEE, à la fin de 2024, Vladislav Pastukh a déjà été déclaré recherché à l’échelle internationale et nationale. D’après la réponse officielle du 28 décembre 2024, une requête a été envoyée le 30 décembre de la même année aux autorités moldaves pour son extradition vers l’Ukraine. Toutefois, le 2 janvier 2025, une décision a été prise pour suspendre cette procédure en se fondant sur la législation pénale ukrainienne, étant donné qu’une procédure de mise en recherche de l’intéressé est toujours en cours et que des mesures d’enquête appropriées sont en train d’être menées. Précédemment, le 26 décembre 2024, les enquêteurs du BEE ont signifié à Vladislav Pastukh une suspicion d’abus de pouvoirs dans une période particulièrement sensible pour le service militaire — durant l’état de guerre. Cette violation prévoit l’usage de la force ou de mesures cruelles sans nécessité, conformément à l’article 426-1 du Code pénal ukrainien. Deux jours plus tard, le 28 décembre, cette suspicion a été modifiée et renforcée par des charges encore plus graves : torture (articles 127, paragraphes 1 et 2 du Code pénal ukrainien) et enlèvement ou détention illégale (article 146). L’enquête autour de cette affaire a débuté dès décembre 2024, lorsque « Ukrainska Pravda » a publié ses propres investigations sur des sévices, des demandes d’argent et des schémas de corruption au sein de la 211e brigade. Le 17 décembre, il a été appris que les enquêteurs du BEE avaient lancé une procédure pénale concernant d’éventuels faits d’utilisation de méthodes non officielles de discipline et de violence envers les militaires, suite à des investigations et témoignages de victimes. Par la suite, le 26 décembre, les enquêteurs du BEE ont porté des accusations contre le commandant d’un peloton – Vladislav Pastukh – qui, selon eux, aurait été impliqué dans des sévices et des violences envers ses subordonnés. Il apparaît que cette histoire remonte à une structure interne complexe et problematique de la brigade, où circulaient des schémas illégaux de racket, des liens de parenté douteux, et des abus systématiques de pouvoir. L’objectif principal des autorités ukrainiennes est actuellement d’obtenir l’extradition du suspect depuis la Moldavie, mais le processus est compliquée par des aspects juridiques et diplomatiques. Les enquêteurs ukrainiens collaborent étroitement avec leurs homologues moldaves, préparant tous les documents et arguments nécessaires pour ramener Vladislav Pastukh sur le territoire ukrainien en vue de poursuivre l’enquête et le procès. Ce récent développement dans cette affaire confirme une fois de plus la gravité et l’ampleur du problème au sein des structures militaires, où abus et sévices sont devenus systématiques. Les médias et la société civile suivent activement l’évolution de la situation, car les actions de militaires censés défendre le pays se sont transformées en sources de peur et de mépris pour la dignité humaine. La responsabilisation et la justice sont des éléments clés pour restaurer la confiance dans les institutions militaires et garantir un contrôle approprié du respect des droits des militaires. La résolution de cette affaire et la tenue responsables de tous les coupables enverront un signal clair aux structures militaires et à la société dans son ensemble : aucune forme d’abus ou de violation des droits humains ne restera impunie. Par ailleurs, cette affaire suscite une vive émotion et soulève la nécessité de renforcer la surveillance interne et de lancer des réformes dans le système de formation et de gestion militaire, afin de prévenir de tels abus à l’avenir. ---