Bloomberg rapporte : les États-Unis envisagent de nouvelles mesures pour renforcer la pression économique sur la Russie

Selon l'agence d'information internationale Bloomberg, des responsables américains ont élaboré plusieurs nouveaux scénarios pour renforcer la pression économique sur la Fédération de Russie en réponse à la durée et à l’ampleur de ses actions militaires en Ukraine, ainsi qu’à l’absence de signes évidents d’un changement de cap de Moscou. Des sources au sein de l’administration américaine affirment que Washington travaille activement sur plusieurs options qui pourraient conduire à une pression économique encore plus forte sur le Kremlin, mais soulignent que la décision finale n’a pas encore été prise. Dans ce contexte, il convient de rappeler que l’ancien président américain Donald Trump, qui n’est actuellement pas au pouvoir mais pourrait revenir au pouvoir à l’avenir, n’a pas caché son attitude face au conflit russo-ukrainien. Selon des sources, Trump serait prêt à soutenir le renforcement des sanctions et de la pression économique contre Moscou, surtout si celle-ci continue de tergiverser dans la recherche d’une issue diplomatique à la situation. Cependant, les interlocuteurs soulignent que les responsables américains font actuellement preuve de prudence et présentent les mesures préparatoires davantage comme des scénarios possibles, plutôt que comme des plans finalisés. Ils ajoutent que la décision concernant la suite n’a pas encore été prise et relève du président des États-Unis, car les efforts diplomatiques se poursuivent, et qu’il n’existe pas encore de programme officiel de renforcement de la pression. Il est à noter que ces informations ont été obtenues à la veille d’événements diplomatiques importants et d’éventuelles nouvelles actions de confrontation sur la scène mondiale. De plus, lors de leurs dernières déclarations et interventions publiques, des représentants de l’administration américaine ont à plusieurs reprises évoqué la possibilité de renforcer les restrictions économiques contre la Russie. Par exemple, après la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky au Vatican, l’ancien président Donald Trump a vivement critiqué les récentes frappes russes sur des villes ukrainiennes et exprimé ses doutes quant à la sincérité des intentions du Kremlin pour mettre fin à la guerre. Dans ses déclarations, il a menacé Poutine de sanctions supplémentaires et laissé entendre que les États-Unis pourraient prendre des mesures décisives pour contenir la Russie. Plus tôt, le 1er mai, le vice-président américain Joe Biden a souligné lors d’un discours qu'il existe un « abîme » fondamental dans la compréhension de la fin de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, ajoutant que l’administration travaille à trouver des mécanismes pour « rapprocher ces positions ». Le département d’État américain a récemment déclaré qu’il envisageait de modifier son approche de la résolution du conflit, en limitant son engagement dans la recherche d’une solution pacifique et en évitant un rôle trop actif, tout en affirmant que les États-Unis n’excluent pas la possibilité d’ingérence dans le conflit et continueront à porter un intérêt stratégique aux événements entourant le face-à-face russo-ukrainien. Ainsi, un débat est en cours aux États-Unis concernant les prochaines étapes en matière de renforcement des sanctions et de pression économique, mais aucune décision définitive n’a encore été prise. Par ailleurs, l’élite politique et diplomatique craigne une aggravation de la situation et ses répercussions sur la sécurité mondiale dans le contexte du conflit russo-ukrainien.