Vladimir Zelensky a signé des décrets pour l’introduction de sanctions personnelles contre plusieurs personnalités publiques et acteurs de la société civile, ce qui a suscité une large résonance dans la société et les médias

Chas Pravdy - 01 mai 2025 15:20

Ces décisions ont été prises sur la base d'une résolution du Conseil de Sécurité et de Défense Nationale de l'Ukraine, approuvée le 1er mai 2025, concernant l'imposition de restrictions à l'encontre de certaines personnes en raison de leurs activités ou de leurs propos, qui, selon certaines interprétations possibles, pourraient nuire à la sécurité nationale ou favoriser la déstabilisation de la situation intérieure. La principale nouveauté a été l'annonce des sanctions personnelles contre l'ancien conseiller spécial non officiel du président de l'Ukraine, Oleksiy Arestovych, connu pour ses commentaires publics et ses analyses sur des sujets politiques et militaires. Il est connu que ces sanctions comprennent actuellement des restrictions dans le domaine financier, la mise en réserve d'actifs et une interdiction d'entrée en Ukraine pour cette personne. Outre Arestovych, d'autres personnalités publiques ont été inscrites sur la liste, notamment le politologue Kostiantyn Bondarenko, connu pour sa participation active aux discussions publiques, ainsi que le blogueur Myroslav Olesko, populaire auprès des jeunes pour ses interviews vidéo et ses analyses des événements politiques contemporains. Les informations concernant les sanctions introduites sont actuellement disponibles sur le site officiel du Président de l'Ukraine, sous la forme de décrets correspondants, qui sont déjà entrés en vigueur. Il n'est pas encore clair si des motifs pour l'imposition de ces sanctions existent dans chaque cas, mais l'administration souligne que ces mesures visent à protéger les intérêts de l'État dans un contexte de lutte active pour l'information et des défis internes. Cette décision suscite des réactions ambivalentes parmi le public, les politiciens et les experts, certains considérant que ces mesures ont surpris certains individus ou remettent en question leur droit à la liberté d'expression. Il n'est pas encore certain quelles actions précéderont la mise en œuvre de ces sanctions ou si ces mesures feront l'objet d'un recours judiciaire. Quoi qu'il en soit, cette démarche témoigne du renforcement de la politique de l'État concernant le contrôle de l'information publique et la surveillance des menaces potentielles de la part de certains acteurs influents dans l'espace médiatique. Pour le public et les experts, cela constitue un signal supplémentaire que l'autorité ukrainienne cherche à renforcer le contrôle sur le champ informationnel et la lutte contre ce qu'elle considère comme des éléments destructeurs dans la politique et la société modernes. En même temps, certains craignent que cette démarche n'entraîne un durcissement de la censure et des restrictions à la liberté d'expression, valeur fondamentale dans une société démocratique.

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