Le Service de sécurité de l’Ukraine a dévoilé et officiellement inculpé quatre personnes impliquées dans de cruels tortures de prisonniers ukrainiens sur le territoire temporairement occupé du Lougansk

Chas Pravdy - 01 mai 2025 15:52

Cette nouvelle constitue une étape importante dans l’établissement de la vérité concernant l’ampleur des crimes commis par les formations militaires de la Fédération de Russie dans l’est du pays, et témoigne de la volonté des forces de l’ordre ukrainiennes d’ entraîner tous les responsables de ces crimes atroces devant la justice. Selon les informations fournies par le Service de sécurité, l’enquête a rassemblé des preuves convaincantes contre quatre anciens employés d’une colonie pénitentiaire à Sukhodolsk — une région occupée par les envahisseurs russes dès les premiers mois de l’invasion. D’après les éléments du dossier, ces personnes ont, après l’occupation temporaire de la communauté, volontairement ou sous la pression, rejoint le camp de l’ennemi et commencé à collaborer avec l’administration d’occupation. En raison de cela, elles ont été impliquées dans la création et le fonctionnement d’une « administration » dans la prison occupée, où un régime répressif était instauré et exercé. Parmi les suspects, les plus connus sont Kirill Dolgopolov — chef du « département opérationnel » de la prison, ainsi que ses subordonnés : inspecteurs Leonid Rudenko, Mykola Tsvetkov et Roman Zankov. Tous ont été inculpés d’avoir participé aux tortures et au traitement cruel des prisonniers de guerre ukrainiens. Des preuves documentaires attestent que ces individus ont organisé et mené de sévères tortures dans l’établissement pénitentiaire occupé. L’enquête a établi que, après l’aménagement de cette torture, les occupants russes ont commencé à utiliser la torture pour forcer la reddition des militaires des Forces armées de l’Ukraine ou pour obtenir des informations nécessaires. Les prisonniers étaient frappés avec des matraques en caoutchouc, soumis à des décharges électriques, soumis à des intimidations et des actes de torture afin de les contraindre à coopérer ou à avouer. Cela s’inscrit dans une tactique systématique des forces d’occupation russes — non seulement de détenir, mais aussi de faire pression psychologique pour atteindre leurs objectifs. Il est important de souligner que les responsables ukrainiens ont informé par voie posthume les suspects décédés de leur accusation de crimes de guerre. Étant donné qu’ils se trouvent sur des territoires temporairement occupés, des actions ciblées et multiséquentielles sont actuellement en cours pour les localiser et les arrêter. Le Service de sécurité met en avant que rechercher et poursuivre en justice ceux qui ont commis de tels crimes est une priorité de la politique d’État, qui ne cessera qu’une fois que tous les responsables seront traduits en justice. Actuellement, des mesures d’enquête, d’investigation et de recherche intensives sont en cours afin de déterminer le lieu de résidence ou d’arrêter ces criminels qui tentent de fuir la justice. Cette question reste au centre des préoccupations des forces de l’ordre ukrainiennes et des partenaires internationaux, impliqués dans la lutte contre les crimes de guerre et la garantie de la justice pour toutes les victimes. En affirmant une position inébranlable contre les crimes contre l’humanité, l’Ukraine appelle la communauté internationale à soutenir ses efforts pour poursuivre tous les responsables et empêcher l’impunité pour de tels actes de violence atroces.

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