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Le président américain Donald Trump a fait une déclaration retentissante concernant de nouvelles mesures plus strictes à l’encontre des pays et des entreprises qui achètent du pétrole iranien

Chas Pravdy - 01 mai 2025 22:26

Dans son message publié sur la plateforme Truth Social, il a annoncé son intention de mettre en œuvre des sanctions secondaires, ce qui signifie essentiellement une extension de la pression économique sur Téhéran et la responsabilisation des entités étrangères qui continuent d’acheter du pétrole iranien malgré l’isolement. Selon Trump, toute personne physique ou morale qui importe une quelconque quantité de pétrole iranien ou de produits pétrochimiques sera automatiquement soumise à des « sanctions secondaires ». Cela limitera considérablement leur capacité à faire des affaires aux États-Unis ou à utiliser les ressources financières, commerciales et autres américaines. La déclaration de l’ancien président américain est l’une des plus ferme dans le contexte de la politique actuelle contre l’Iran et vise à couper la principale source de revenus de Téhéran — la vente de pétrole. C’est une escalade de la pression américaine sur Téhéran, avec qui Washington mène des négociations tendues concernant le programme nucléaire. À l’heure actuelle, ces efforts diplomatiques sont dans l'impasse, le prochain cycle de consultations entre les États-Unis et l’Iran ayant été reporté en raison de difficultés logistiques, comme l’a rapporté « European Pravda ». L’administration américaine insiste pour que l’Iran renonce à ses ambitions de création d’armes nucléaires et cesse d’enrichir de l’uranium. Cependant, Téhéran affirme qu’il ne compte pas accepter la démantèlement de ses centrifugeuses ni la réduction de son enrichment en dessous des limites fixées par l’accord de 2015. Des représentants iraniens ont à plusieurs reprises déclaré qu’ils ne céderaient pas au gel ou à la destruction de leurs réserves nucléaires, et considèrent ces conditions comme inacceptables. Par ailleurs, dans les milieux diplomatiques, un intérêt marqué pour de nouveaux formats de négociations se manifeste. Selon certaines sources, des représentants de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne — acteurs clés de l’« accord nucléaire » de 2015 — ont convenu d’une nouvelle rencontre avec Téhéran avant le prochain cycle de consultations entre l’Iran et les États-Unis. Avant cela, ils ont cherché à trouver un moyen diplomatique de désamorcer la tension qui prévaut actuellement entre Washington et Téhéran, et souhaitent revenir à la mise en œuvre des dispositions de l’accord ou à une résolution diplomatique de la situation. Les sanctions monétaires et le blocage des flux financiers, imposés par Trump, ont un impact conséquent sur l’économie iranienne, qui ressent déjà les effets de ces mesures — restrictions à l’exportation du pétrole, baisse des réserves de devises et des revenus intérieurs. Par ailleurs, l’Iran continue de soutenir son droit à conserver ses installations et ses ressources nucléaires, ce qui complique la recherche d’un compromis et le retour à l’accord international. Ainsi, la phase actuelle des négociations diplomatiques avec l’Iran est marquée par un niveau élevé de tension et par des risques croissants pour la stabilité de la région. La mise en œuvre de sanctions secondaires et les appels aux partenaires internationaux pour cesser leurs achats de pétrole iranien témoignent de la volonté des États-Unis d’intensifier la pression économique et de pousser Téhéran à faire des concessions, ce qui apparaît aujourd’hui extrêmement difficile. La communauté internationale observe ces événements avec espoir, car leur issue dépend non seulement de la sécurité au Moyen-Orient, mais aussi de la stabilité mondiale dans le domaine de l’énergie.

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