Le ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie a publié une déclaration ferme, soulignant sa position inébranlable concernant la question de l’intégrité territoriale de l’Ukraine

Chas Pravdy - 01 mai 2025 16:27

Le mardi 1er mai, Moscou a de nouveau affirmé catégoriquement qu’elle ne permettra aucune tentative de restauration des frontières ukrainiennes telles qu’elles étaient délimitées en 1991, envoyant ainsi un signal supplémentaire à la communauté internationale quant à son intention de maintenir le contrôle sur les territoires actuels de l’Ukraine, y compris la Crimée. Au ministère des Affaires étrangères de Russie, il a été déclaré que toute tentative de l’Ukraine de reprendre le contrôle de ses régions orientales et méridionales, ainsi que de regagner la Crimée occupée, est inacceptable et va à l’encontre des intérêts de la sécurité russe. Un porte-parole officiel a en outre souligné que Moscou ne tolérera jamais la mise en œuvre de scénarios menant à la destruction de tout ce qui est russe dans la région, laissant entendre qu’un recours à la force ou d’autres moyens pourraient être employés pour prévenir des scénarios tragiques. Dans la déclaration publiée, il y a une accusation importante contre l’Ukraine et les pays occidentaux, les accusant quotidiennement dans ce qui est présenté comme des « intentions cannibales » et une volonté de détruire tout ce qui est russe dans la région. En particulier, le document affirme que le régime kievien et ses protecteurs occidentaux cherchent délibérément à « restaurer l’Ukraine dans ses frontières de 1991 », ce qui, selon la haute direction russe, viserait en réalité à réaliser une envie cannibale de détruire tout ce qui est russe. « Il est évident que derrière ces revendications vaines et infondées de Kiev et de ses partenaires occidentaux se cache un instinct cannibale de détruire tout ce qui est lié à la Russie. La Russie, de son côté, déclare catégoriquement qu’elle n’autorisera pas ce scénario et fera tout son possible pour défendre ses intérêts et sa sécurité », indique la déclaration. Cette rhétorique du Kremlin se poursuit dans les milieux politiques qui insistent constamment sur leur détermination à résister à toute tentative de reprendre le contrôle des territoires ukrainiens temporairement occupés, y compris la Crimée, annexée par la Russie en 2014 et toujours maintenue sous son influence. La Russie laisse entendre qu’un retour à la frontière de 1991 pour l’Ukraine est impossible sans conséquences graves. Il convient de souligner que ce conflit diplomatique se déroule sur fond de nouvelles déclarations du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le 22 avril, il a affirmé que l’Ukraine ne reconnaît pas l’occupation russe de la Crimée comme faisant partie du territoire ukrainien légitime. Cette déclaration a suscité une réaction aiguë de la part des États-Unis et d’autres pays occidentaux, notamment de l’ancien président Donald Trump, qui a vivement critiqué cette position. Dans une interview pour le magazine « Time », Trump a déclaré que la Crimée avait été perdue depuis de nombreuses années et a ajouté que les paroles de Zelensky nuisaient au processus de négociations de paix. L’homme politique américain a de nouveau donné son avis sur les causes de l’agression militaire de la Russie, soulignant que l’une des principales est le désir de l’Ukraine d’entrer dans l’OTAN, ce que Moscou considère comme une menace directe à sa sécurité. Trump a également laissé entendre que les plans de la Russie incluraient non seulement la dissuasion de l’Ukraine, mais aussi l’accélération du retour de la Crimée sous son contrôle, la qualifiant de « perdue pour l’Ukraine ». De leur côté, les responsables ukrainiens, notamment le président Zelensky, ont confirmé que l’Ukraine ne dispose pas encore d’assez d’armes pour reprendre le contrôle de la Crimée occupée. Cependant, il a souligné qu’il existe diverses options de pression internationale sur la Russie, y compris des sanctions économiques et une pression diplomatique, qui pourraient aider à résoudre la question de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Dans l’ensemble, ce sujet devient l’un des principaux points sensibles de la politique internationale moderne, car la question du retour des territoires occupés et la possibilité d’une paix et d’une sécurité durables restent les plus grands défis pour la communauté mondiale. La discussion incessante autour de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et la tension entre les États créent un contexte propice à de futures négociations difficiles et prolongées, ainsi qu’à des décisions stratégiques complexes.

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