Voici la traduction en français du texte fourni :

À Dnipro, un agent de la police a été mis en accusation pour avoir tenté d’organiser un système de corruption qui aurait permis d’éviter la mobilisation contre rémunération. Selon le Bureau d’enquêtes d’État, cet officier de police a agi en tant qu’intermédiaire en février 2025, promettant pour une récompense financière de 1 500 dollars de « supprimer » d’une base de données le nom d’un homme recherché, qui se cachait à cette époque pour échapper aux mesures de mobilisation. Une source du Bureau d’enquêtes a déclaré que le policier essayait de trouver des « clients » potentiels par le biais de ses connaissances afin de ne pas attirer l’attention et d’éviter toute suspicion. À cette fin, il a impliqué un homme d’affaires local, qu’il a insisté pour aider à rechercher des personnes évitant la conscription et prêtes à payer pour « résoudre la question ». Par ailleurs, afin de rester discret et d’éviter d’être découvert, le policier a menacé d’exercer des pressions administratives sur ses interlocuteurs en cas de refus de coopérer. Selon les données de l’enquête, c’est précisément en février 2025 que l’intermédiaire – un entrepreneur local – a trouvé parmi ses connaissances un homme recherché par le Centre territorial de recrutement et de soutien social (TЦК). Le policier a assuré au client qu’il pouvait, pour 1 500 dollars, « effacer » cet homme de la base de données, lui permettant ainsi d’éviter la mobilisation. Après avoir convenu de tous les détails et reçu l’intégralité de la somme de la rançon, les agents du Bureau d’enquêtes d’État, en collaboration avec le service de la sécurité interne de la police nationale, ont arrêté le criminel. Actuellement, le policier arrêté est accusé d’avoir reçu une gratification illégale en utilisant sa position officielle et d’avoir exercé une influence sur la prise de décisions par des responsables, conformément aux articles 368 et 369-2 du Code pénal ukrainien. En cas de reconnaissance de culpabilité, le tribunal pourrait lui infliger une peine allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. Ce n’est pas la première affaire de corruption dans le système de mobilisation. En effet, le 29 avril dernier, des agents du Bureau d’enquêtes d’État ont informé qu’ils avaient porté suspicion à l’encontre d’un responsable des centres de recrutement régionaux d’Odessa. Ce responsable aurait, contre une rémunération, introduit des données erronées dans le registre électronique « Oberig », permettant à ceux qui souhaitaient éviter de servir dans l’armée de ne pas se faire repérer ou de falsifier des documents pour échapper à la mobilisation. Ces affaires soulignent une fois de plus la nécessité de renforcer la surveillance du respect de la législation et la lutte contre les systèmes de corruption dans les secteurs directement liés à la défense et à la mobilisation de la population ukrainienne. Les autorités et les forces de l’ordre assurent leur volonté ferme de lutter contre toute forme d’abus et de renforcer la confiance dans le système de sécurité intérieure et dans la justice. Cependant, la situation concernant la corruption demeure l’un des problèmes les plus graves dans ce domaine.