Une attaque à grande échelle contre le système des registres d’État a eu lieu en Pologne, suscitant une réaction importante et mettant en question la stabilité du fonctionnement de services publics essentiels

Chas Pravdy - 30 avril 2025 12:19

Les ressources d'information contenant des données sur les citoyens, les véhicules, la déclaration fiscale et d'autres secteurs clés se sont trouvées gravement menacées le mercredi 30 avril. Selon les médias, l'attaque a été neutralisée avec succès, mais il existe déjà des signes de possibles conséquences — notamment des complications dans le paiement des impôts, le fonctionnement de l'application mobile mObywatel et les processus d'immatriculation des véhicules. Selon les premières informations, il s'agit d'une attaque de type DDoS (Distributed Denial of Service), caractérisée par une attaque massive par le biais d'une charge simultanée provenant de centaines ou de milliers d'ordinateurs malveillants, qui cherchent à surcharger et à « bloquer » complètement le fonctionnement des serveurs d'État. En conséquence, la fonction légale du système d'information reste en état « suspendu », et les services gouvernementaux ne peuvent temporairement pas traiter rapidement les demandes des citoyens ni effectuer leurs opérations internes. À ce stade, il est inconnu d'où précisément provenaient les cyber-attaquants, mais l'enquête contre ces attaques a été dirigée par des représentants de la police cybernétique polonaise, en collaboration avec l'Agence de sécurité intérieure du pays. Il est important de souligner que de telles attaques ont non seulement une dimension technique, mais aussi géopolitique. Dans le contexte mondial, la question se pose automatiquement quant à la participation de tiers ou de groupes étrangers dans des activités de cyberespionnage contre la Pologne. Il convient également de mentionner qu'avant ces événements, le ministère des Affaires étrangères français a publié une déclaration retentissante, dans laquelle il a indiqué la participation de la Fédération de Russie à une série de cyberattaques survenues ces dernières années. Selon cette information, les services secrets russes, motivés par une volonté de déstabiliser le climat politique et économique des pays européens, seraient impliqués dans des piratages et attaques informatiques lors de campagnes électorales et d'autres événements clés, notamment l'attaque contre la campagne présidentielle française d'Emmanuel Macron en 2017. Par ailleurs, le renseignement néerlandais avait précédemment alerté sur le renforcement des attaques hybrides, visant délibérément à déstabiliser l'opinion publique, le cyberespionnage et la remise en cause de la sécurité de l'information. Il a notamment indiqué que des hackers russes avaient déjà intensifié leurs activités envers les structures officielles néerlandaises, cherchant délibérément à accéder à des données confidentielles et à diffuser de la désinformation dans l'espace informationnel. Dans l'ensemble, la situation avec ces cyberattaques illustre la complexification croissante de la sécurité moderne en Europe, notamment face à des actions actives et ciblées de groupes criminels étatiques et non étatiques, qui cherchent à semer le chaos, à ébranler la stabilité sociale et à saper la confiance dans les institutions publiques. Vienne se trouve actuellement en état de vigilance renforcée et de surveillance afin de prévenir toute répétition éventuelle et de minimiser les dégâts potentiels, soulignant l'importance d'une coopération mondiale dans la lutte contre les menaces cybernétiques modernes.

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