СБУ et le parquet ont dénoncé deux militaires russes, qui ont participé directement à des crimes de guerre bruyants et violents dans le Donbass

Chas Pravdy - 30 avril 2025 15:29

Dans le cadre d’une opération d’enquête à grande échelle, les forces de l’ordre ukrainiennes ont rassemblé des preuves contre deux autres malfaiteurs issus de l’État agresseur, connus pour leurs crimes extrêmement cruels et flagrants contre des soldats ukrainiens captifs. L’information a été communiquée par des représentants du parquet de la région de Donetsk et du Service de Sécurité de l’Ukraine, qui ont déclassifié les détails de l’enquête et fourni premières déclarations officielles concernant la base de preuves recueillies. Selon les résultats de l’enquête, les criminels sont des commandants connus de formations militaires d’occupation, sous les pseudonymes « Yustas » et « Sber », ayant participé au siège de Stary Maior en 2024. Ce sont eux qui donnaient des instructions directes pour que leurs subordonnés commettent des représailles particulièrement cruelles contre des prisonniers de guerre ukrainiens. D’après les informations révélées par l’enquête et confirmées par des documents du contre-espionnage militaire, leurs ordres contenaient des actes d’une violence extrême et ostentatoire. Ainsi, en juin dernier, les commandants auraient ordonné à leurs subordonnés d’abattre un Ukrainien capturé, puis, avec une cruauté abominable, de lui couper la tête et de l’exposer sur un pieu en métal à proximité d’un véhicule blindé détruit. Ces crimes sont fortement médiatisés et choquent par leur brutalité, car les instructions étaient précises et impitoyables. Selon l’enquête, depuis 2024, les commandants donnaient à leurs unités l’ordre d’aller au-delà de la simple « dureté » militaire, en recourant à des exécutions sauvages : décapiter les prisonniers, exposer leurs têtes à des endroits visibles, et piller les victimes — en dérobant de l’argent, des bijoux, et en arrachent des insignes de leurs uniformes. Ces actes constituent une violation flagrante des conventions humanitaires internationales, notamment la Convention de Genève et la Quatrième Convention de La Haye, qui régissent les droits et devoirs des parties en conflit armé. Il faut préciser que les suspects — Dmytro Chihabakh (surnommé « Sber ») et Shota Karapetian (« Yustas ») — ont été formellement inculpés en vertu de l’article 438 du Code pénal ukrainien — « violation des lois et coutumes de la guerre ». L’enquête se poursuit, avec des efforts actifs pour leur arrestation rapide et leur radiation de la responsabilité judiciaire. Les forces de l’ordre indiquent qu’une équipe de spécialistes travaille quotidiennement sous le manteau pour recueillir de nouvelles preuves et investiguer d’éventuelles complicité dans une affaire de cette envergure. Le chef du parquet de la région de Donetsk, Pavlo Uhrvetsky, a souligné dans un commentaire l’importance de ce processus : « Nous continuons à documenter tous les abus et exactions commis par nos ennemis. Leurs crimes constituent d’énormes violations du droit humanitaire international. Le monde doit voir qui est notre adversaire et jusqu’où il est capable de se montrer cruel. Ce ne sont pas seulement des crimes de guerre, mais aussi des témoignages de cynisme et de folie qui règnent dans les formations armées de l’agresseur. » Vos attentes concernant la justice se réaliseront progressivement, et les forces de l’ordre ukrainiennes continueront de faire tout leur possible pour punir les coupables. Elles rappellent que chaque crime commis contre des militaires ou des civils ukrainiens recevra sa juste peine conformément à la législation en vigueur. C’est un signe que l’Ukraine ne restera pas en marge, et ne permettra pas d’excuser les atrocités les plus terribles commises en cette guerre. Le monde doit voir le véritable prix de cette brutalité et être témoins que tout crime de guerre restera impuni.

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