L’UE condamne le meurtre de la journaliste ukrainienne Viktoria Roshina : La Russie démontre sa brutalité inébranlable et son impunité

Chas Pravdy - 30 avril 2025 15:47

L’Union européenne a fermement condamné le tragique décès de la journaliste ukrainienne Viktoria Roshina, détenue en territoire russe, soulignant que cet incident constitue un nouveau témoignage de la cruauté sans pitié et de la dégradation systémique de la machine d’occupation russe. En exprimant son soutien indéfectible à l’Ukraine et à sa lutte pour la liberté et la justice, les représentants de l’Union européenne ont qualifié la mort de Roshina d’illustration poignante de ce dont la République russe est capable lorsqu’il s’agit de citoyens ukrainiens, en particulier ceux qui osent dénoncer les crimes d’occupation. Lors du briefing quotidien du 30 avril 2024, la porte-parole de la Commission européenne, Annita Gipper, a souligné que les nouvelles informations issues de l’enquête sur la mort de Viktoria Roshina confirment davantage le cynisme et l’impudence du système russe d’incarcération et de violence. Selon Gipper, les éléments recueillis montrent l’ampleur des tortures subies par la journaliste ukrainienne, et confirment que vivre sous l’occupation russe revient à une mort déguisée dans des conditions inhumaines. "La Russie démontre fréquemment sa brutalité répugnante envers les Ukrainiens – en tuant, en torturant, en cherchant à intimider et réprimer toute tentative de faire entendre la vérité. Le meurtre et la torture de Viktoria Roshina sont parmi ces atrocités, qui appuient aussi le fait que la vie des Ukrainiens sous l’occupation russe constitue une menace mortelle chaque jour. Ce n’est pas seulement une mort tragique, mais aussi un symbole amer de l’impunité d’un système qui transforme toute résistance ou expression d’opinion indépendante en danger de mort", a souligné Gipper. La porte-parole de la Commission européenne a insisté sur le fait que le monde ne doit pas oublier le courage de journalistes héroïques comme Roshina, que l’État russe punit de manière cynique et atroce pour leur vérité. "Nous promettons de faire toute la lumière et d’assurer la responsabilisation de ceux qui ont commis ou permis ces crimes contre notre collègue. Les crimes de guerre russes et les sévices, longtemps dissimulés ou passés sous silence, doivent faire l’objet d’une évaluation dans le cadre de la justice internationale", a-t-elle affirmé. Enquête sur la mort de Viktoria Roshina Les détails concernant les circonstances du drame et les tortures atroces subies par cette journaliste ukrainienne sont accessibles via des investigations journalistiques qui reflètent la réalité de la captivité russe. Sur le site "Ukrainiska Pravda", des mois durant, ont été publiés des articles relatant les coûts de la vérité dans les territoires occupés. Les conclusions de l’enquête montrent que Roshina n’est pas la seule victime des réalités du captivité russe. Son histoire illustre clairement les abus systématiques, les tortures et la repression socio-politique contre les journalistes et activistes ukrainiens qui osent lever la voix contre l’administration d’occupation. Cela démontre que séjourner dans ces territoires occupés comporte un risque mortel élevé, auquel font face non seulement les militaires, mais aussi les civils souhaitant porter la vérité à la connaissance de l’Ukraine et du monde. L’histoire de Viktoria Roshina Au cours des premiers mois de 2023, elle est partie en mission périlleuse dans la zone d’occupation pour couvrir la situation directement sur le terrain. Le 25 juillet, elle a traversé la frontière entre l’Ukraine et la Pologne, espérant réaliser une mission journalistique importante. Quelques jours plus tard, le 3 août, elle a disparu sans laisser de trace dans un territoire occupé par la Russie depuis plusieurs années. Sa disparition a choqué la communauté ukrainienne et ses collègues, car elle n’a donné aucun signe de vie. Ce n’est que plus tard, en mai 2024, qu’il a été officiellement confirmé que la Russie, en lien avec sa détention et sa mort, portait la responsabilité. Le ministère de la Défense russe a finalement envoyé une lettre officielle à son père, Vlodimir Roshina, confirmant que Viktoria était détenue depuis longtemps et qu’elle était décédée. Le décès de Viktoria et la mobilisation internationale Ce tragique événement souligne l’importance d’une réaction internationale forte et d’un combat pour faire rendre des comptes au pays agresseur pour tous les crimes commis contre des citoyens ukrainiens. La communauté mondiale doit non seulement reconnaître ces crimes, mais aussi tout mettre en œuvre pour que les responsables russes soient poursuivis en justice dans le cadre du droit pénal international. En réalité, la mort de Roshina est devenue un symbole d’impunité et du mal que le système russe montre dans la guerre contre l’Ukraine. Sa mémoire appelle tous les pays et les organisations de défense des droits à intensifier leurs efforts pour la justice, la vérité et la justice internationale. Conclusions La mort de la journaliste ukrainienne Viktoria Roshina est devenue non seulement une tragédie personnelle pour ses proches, mais aussi un signal clair au monde entier de la façon dont la Russie utilise tous les moyens pour intimider et détruire la vérité. Cela confirme une fois de plus que la vie sous occupation pour les Ukrainiens est toujours risquée. L’Union européenne, les organisations internationales de défense des droits et le gouvernement ukrainien doivent déployer tous leurs efforts pour que les responsables soient tenus de rendre des comptes et que justice soit rendue à Viktoria Roshina et à toutes les autres victimes des crimes russes.

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