L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a fermement condamné les cas de mauvais traitements et le décès de la journaliste ukrainienne Viktoria Roshina, qui se sont produits sur le territoire de la Fédération de Russie

Cette tragédie a attiré l’attention internationale sur les violations systémiques des droits de l’homme qui ont lieu dans le cadre de l’occupation russe et de la détention non contrôlée de citoyens ukrainiens. Le représentant de l’OSCE sur la liberté d’expression, Jan Břeťa, a exprimé dans un communiqué officiel sa profonde dénonciation et son indignation face aux abus et aux méthodes inhumaines documentés par des journalistes internationaux lors d’une enquête menée par 45 spécialistes de la coalition « Forbidden Stories ». Dans ce groupe de chercheurs, la question des tortures, des brimades et des actes cruels contre la journaliste ukrainienne, décédée lors de sa détention illégale en Russie sans inculpation ni procès officiel, a été soulevée. Břeťa a souligné que ces actions constituent une violation des principes élémentaires du droit international, notamment des articles 7 et 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ainsi que de la Convention de l’ONU contre la torture. De plus, il a insisté sur le fait qu’en vertu des normes humanitaires internationales, les journalistes qui couvrent les conflits et se trouvent en zone de combat ont le statut de civils protégés par des documents appropriés. La torture, les mauvais traitements et la détention illégale sans procès violent ces valeurs fondamentales du droit humanitaire et contreviennent aux Conventions de Genève, qui régissent les droits des prisonniers et des civils en temps de guerre. Dans son allocution, Jan Břeťa a appelé la communauté internationale à renforcer ses efforts pour poursuivre la Russie en responsabilité pour ces violations et a exhorté au strict respect des normes juridiques internationales. La réaction des diplomates ukrainiens ne s’est pas fait attendre. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a exprimé sa gratitude à l’OSCE pour sa position claire et ferme concernant cette situation, soulignant que les tortures systématiques, les brimades et la violation des standards internationaux par la Russie exigent une réaction internationale rigoureuse et unitaire. Il a insisté sur le fait que les crimes commis contre l’Ukraine et ses citoyens doivent être enquêtés et poursuivis conformément au droit international. Le décès de Viktoria Roshina est survenu après une longue période passée dans des territoires occupés, notamment en Russie, où elle menait une activité journalistique et relatait la situation réelle pour le public mondial. Sa disparition et sa mort ultérieure ont coûté sa vie en août 2023, provoquant un choc au sein de la société ukrainienne et internationale. Initialement, la Russie n’a pas officiellement reconnu son arrestation, mais dès mai 2024, le pays a admis pour la première fois qu’elle avait été détenue. Des informations concernant son état et les circonstances de sa détention ont également été rendues publiques à cette date. Le 10 octobre, le chef du service de presse du siège de coordination pour l’aide humanitaire, Petr Yatsenko, a confirmé lors d’un marathon télévisé la tragique nouvelle – Viktoria Roshina est décédée en captivité russe. Peu après, cette information a également été confirmée par Dmitro Lubinec, Commissaire de la Verkhovna Rada aux droits de l’homme, qui a déclaré que cette activiste civile et journaliste a perdu la vie sous les brimades et tortures. La réaction internationale face à cette injustice s’est intensifiée. En avril 2025, des représentants de la Commission européenne ont souligné que la mort de Viktoria en captivité russe est une preuve supplémentaire de la brutalité et de l’impunité que pratique le pouvoir russe. Ils ont également mis en avant que les événements entourant sa mort constituent une confirmation tragique de la menace mortelle qui pèse sur les Ukrainiens dans les zones occupées. Pendant ce temps, les médias ukrainiens et les défenseurs des droits de l’homme rappellent les mois de torture, de détention illégale et de spoliation des droits des citoyens ukrainiens par la Russie, et appellent la communauté internationale à intensifier la pression et à prendre des mesures plus résolues pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. Viktoria Roshina est devenue un symbole de courage et de lutte pour la vérité : son histoire et sa tragédie ouvrent les yeux du monde sur l’ampleur des crimes commis par les forces d’occupation. Le récit de son amour pour la liberté, sa quête de vérité et de justice devient aujourd’hui l’un des sujets principaux des discussions internationales sur les droits humains et le respect du droit humanitaire international. En soulignant cette tragédie, l’Ukraine et la communauté mondiale rappellent une fois de plus que la responsabilité des crimes de la Russie incombe à toute la communauté internationale, et que faire respecter la justice est un devoir de chacun d’entre nous.