les États-Unis ont renforcé leur campagne diplomatique et économique contre le programme nucléaire et missile de l’Iran et de la Chine en imposant une nouvelle série de sanctions à plusieurs entreprises et personnes physiques de ces pays

Chas Pravdy - 30 avril 2025 09:35

Cette décision concerne notamment la suspicion concernant des approvisionnements en technologies et composants pouvant être utilisés pour la fabrication de missiles balistiques — élément clé de la sécurité régionale et mondiale. Selon une information publiée par le Département d’État américain, Washington a officiellement imposé des restrictions à six entreprises et autant de personnes physiques d’Iran et de Chine qui, selon lui, soutiennent le programme iranien de développement de missiles balistiques. La principale raison de ces sanctions est la suspicion sérieuse d’exportation illégale de composants nécessaires à la fabrication de carburant pour missiles, utilisé dans les systèmes d’armes balistiques, notamment dans les missiles développés par le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI). La source cite : « Les États-Unis restent déterminés dans leurs efforts pour mettre fin au soutien au programme de missiles iranien. Nous continuerons à tenir responsables toutes les activités illicites, y compris l’achat de composants critiques pour les systèmes de missiles. » Il s’agit d’un nouvel avertissement dans la politique américaine dite de « pression maximale », visant à dissuader l’Iran de développer des missiles de longue portée capables de menacer non seulement la région, mais aussi la sécurité de la communauté internationale. à Washington, on affirme que ces entreprises et personnes physiques sont activement impliquées dans la fourniture de matériaux clés pour la fabrication de carburant de missile, utilisé dans les missiles balistiques fabriqués par l’organe militaire iranien. Selon des sources officielles, ces sanctions ont été décidées dans le cadre d’une stratégie plus large pour limiter la capacité de l’Iran à développer ses arsenaux stratégiques et à contourner les restrictions internationales. Les tensions diplomatiques autour du programme nucléaire de Téhéran se sont intensifiées après que certains acteurs ont participé à des négociations indirectes, initiées par Oman, dans le but de trouver un compromis sur la semi-légalisation nucléaire iranienne. Ces pourparlers impliquent l’administration Trump — le délégué Steve Witkoff, représentant les intérêts américains, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abdollah Abdollahian. L’exigence principale des États-Unis est de renoncer à toute intention de fabriquer une arme nucléaire, de cesser l’enrichissement d’uranium et de réduire les stocks d’uranium enrichi à un niveau conforme aux termes de l’accord de 2015. En réponse, Téhéran refuse catégoriquement de démanteler ses centrifugeuses cylindriques ou de diminuer le taux d’enrichissement, invoquant ses intérêts de sécurité intérieure et technologique. Les négociations diplomatiques en cours sont essentielles dans la compétition pour l’avenir de la stabilité et de la sécurité régionales, car les programmes de missile et nucléaire dépendent encore des conditions et des décisions prises dans le cadre diplomatique. Cependant, les pays occidentaux, notamment les États-Unis, voient dans ces négociations leurs alliés stratégiques et des leviers pour faire pression afin d’atteindre leurs objectifs dans la lutte contre l’expansion militaire iranienne. Après plusieurs mois de négociations tendues et une incertitude quant à l’issue de la situation, la communauté internationale surveille attentivement la manière dont Téhéran et Washington s’efforcent, par la diplomatie et la politique de sanctions, de résoudre le conflit, avec des implications potentielles pour la sécurité globale. Par ailleurs, l’activité des États-Unis visant à inclure davantage d’acteurs officiels et privés dans la liste des sanctions témoigne de la montée des tensions dans la région et dans le monde entier. Ainsi, ces nouvelles sanctions américaines soulignent l’importance de lutter contre les violations transfrontalières de technologies qui entravent les efforts pour freiner l’expansion du potentiel missile iranien, tout en renforçant davantage la politique de pression maximale exercée sur Téhéran.

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