Aux États-Unis d’Amérique, des déclarations ont été faites indiquant que l’Ukraine a pris une initiative inattendue concernant l’approbation d’un accord sur l’exploitation des ressources naturelles, ce qui a suscité un vif intérêt au sein de la communauté internationale

Lors d'une réunion du cabinet le 30 avril, le ministre des Finances américain, Scott Bessent, a informé que la partie ukrainienne avait décidé de faire des ajustements à un cadre d’accord déjà presque convenu, qui devait être signé dans un avenir proche. Cela a pris tout le monde au dépourvu, car auparavant, les parties avaient soigneusement élaboré leurs positions et prévoyaient de finaliser cette étape de coopération dans les plus brefs délais. Selon Bessent, la partie américaine reste ouverte à la signature de l’accord et est prête à le faire dès aujourd’hui. Il a assuré que le processus était en cours et que, bien que la partie ukrainienne ait apporté ce soir-là quelques modifications au document, cette démarche ne remettait pas en cause l’intention de signer l’accord, et cela "dans l’après-midi". Cependant, il n’a pas précisé quels étaient précisément les amendements proposés par la partie ukrainienne. Dans une déclaration complémentaire, Bessent a précisé qu’il s’agit bien du même accord qui avait été convenu à la fin du week-end précédent. « La partie américaine ne voit pas la nécessité de changements radicaux. En réalité, de notre côté, il n’y a aucun changement — nous restons dans le cadre des accords précédemment atteints, et cette version du document est la dernière pour nous », a indiqué Bessent. Les déclarations du ministre américain ont suscité une vague de discussions dans les cercles diplomatiques, car apporter des modifications à un accord signé provisoirement à la dernière minute peut remettre en question les accords antérieurement convenus et compliquer davantage le processus de signature. Bien que Washington insiste sur sa volonté de signer l’accord, la partie ukrainienne, par ce geste, semble vouloir faire des ajustements et probablement obtenir des conditions ou garanties supplémentaires. Par ailleurs, des analystes soulignent que les modifications apportées à l’accord peuvent concerner un large éventail d’aspects — allant des conditions d’exploitation des ressources naturelles et du contrôle sur celles-ci, jusqu’aux instruments financiers et aux garanties politiques. Ce que propose précisément l’Ukraine reste pour l’instant inconnu du public, mais il est évident que cette démarche pourrait avoir un impact sérieux sur la suite des négociations et la rapidité de leur aboutissement. Dans ce contexte, il est crucial que les deux parties parviennent à trouver un compromis, car la signature de cet accord revêt une importance capitale pour l’économie ukrainienne et la coopération avec les États-Unis dans le domaine économique international. La question reste en suspens : la délégation ukrainienne parviendra-t-elle à convaincre ses partenaires de la nécessité et de la légitimité des modifications proposées, et quelles seront les prochaines étapes pour garantir la stabilité et la compréhension mutuelle dans le processus de signature du document ? Il convient également de noter que la question des ressources naturelles et des ressources stratégiques est l’un des enjeux les plus sensibles pour l’Ukraine dans le contexte de son indépendance énergétique et de sa stabilité économique. Lors de cette étape cruciale, qui influence de nombreux aspects du développement du secteur, chaque changement et chaque étape dans le processus de signature revêt une importance particulière et peut avoir des répercussions sur l’avenir énergétique du pays ainsi que sur son attractivité en matière d’investissements.